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Les Emirats n'ont pas choisi l'avion de combat Eurofighter, concurrent du Rafale

Les Emirats n'ont pas choisi l'avion de combat Eurofighter, concurrent du Rafale

Les Emirats Arabes Unis n'ont pas choisi pour leur armée de l'air l'avion de combat européen Eurofighter, concurrent du Rafale du français Dassault Aviation, a annoncé jeudi le groupe de défense britannique BAE Systems.

Les Emirats envisageaient l'achat de l'appareil mais "ont indiqué qu'ils avaient choisi de ne pas donner suite à cette offre à ce stade", indique dans un communiqué BAE, l'un des fabricants de l'Eurofighter aux côtés de l'italien Finmeccanica et de l'européen EADS.

Les Emirats Arabes Unis ont longtemps discuté exclusivement avec Dassault Aviation de l'achat d'avions de combat Rafale pour remplacer leurs 60 Mirage 2000-9. Mais ils avaient ensuite ouvert des discussions avec le gouvernement britannique et BAE Systems pour l'achat d'une flotte d'Eurofighter.

Cette annonce surprise intervient alors que le géant britannique de la défense s'était jusqu'à présent montré optimiste sur ses chances de l'emporter.

Ian King, le directeur général de BAE Systems, s'était félicité cette année des "bons progrès" dans ce dossier et du "plein soutien du gouvernement britannique".

Cette apparente bonne nouvelle pour le Rafale arrive également au moment où l'avion français vient en revanche de perdre au Brésil face à un autre concurrent, le Gripen du suédois Saab.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé jeudi qu'il y aurait "bientôt des résultats" pour la vente de Rafale en Inde et dans "le Golfe".

jmi/mc/plh

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