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La corruption, "ennemi public numéro 1" pour les pays en développement (Banque mondiale)

La corruption, "ennemi public numéro 1" pour les pays en développement (Banque mondiale)

Le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a estimé jeudi que la corruption était "l'ennemi public numéro 1" pour les pays en développement.

"Dans le monde en développement, la corruption est l'ennemi public numéro 1", a déclaré M. Kim lors d'une conférence au siège de la Banque mondiale à Washington.

"Chaque dollar qu'un dirigeant ou qu'un entrepreneur corrompu empoche est un dollar volé à une femme enceinte qui a besoin de soins, ou à une fille ou un garçon qui mérite d'avoir accès à une éducation", a souligné le président d'institution.

Selon M. Kim, le secteur privé doit "être partie de la solution".

"Les entreprises pétrolières, gazières et minières dévoilent de plus en plus la nature de leurs contrats avec les gouvernements", a-t-il indiqué, assurant que cela donnait une "chance" de surveiller leurs pratiques et celles des autorités.

En 1996, la Banque mondiale était pour la première fois montée au créneau contre la corruption, estimant qu'elle était un "cancer" pour les pays pauvres.

"Le cancer peut être guéri", a dit M. Kim.

Le nombre de sanctions prises par l'institution contre des entreprises soupçonnées de malversation est en pleine expansion, selon l'étude d'un cabinet privé publié mi-septembre.

A l'été 2012, la Banque mondiale avait annulé un crédit de 1,2 milliard de dollars pour la construction d'un pont au Bangladesh, à la suite d'allégations de corruption des responsables du gouvernement par la multinationale canadienne SNC-Lavalin.

La Banque mondiale a depuis exclu l'entreprise de tout contrat pour une période de dix ans.

Deux filiales du groupe français Alstom ont, elles, dû restituer 9,5 millions de dollars et sont exclues de tout contrat avec la Banque mondiale jusqu'en février 2015 pour des "paiements déplacés" en Zambie.

jt/sl/sam

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