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Le président du Soudan du Sud disposé à parler à son rival

Le président du Soudan du Sud disposé à parler à son rival

Au moins 19 personnes ont été tuées mercredi au Soudan du Sud, où le président Salva Kiir se dit maintenant prêt à discuter avec son rival Riek Machar.

Les nouveaux affrontements se sont déroulés à Bor, dans l'est du pays, selon un porte-parole de l'ONU. La veille, l'ONU avait fait état d'un bilan d'au moins 400 morts et 800 blessés dans des affrontements à Juba, la capitale où on enregistrait un certain calme mercredi.

Les violences ont débuté dimanche après que le président sud-soudanais, Salva Kiir, eut accusé son rival Riek Machar d'avoir fomenté un coup d'État.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lancé un appel au « dialogue » pour résoudre cette « crise politique ».

Mercredi, le président Kiir s'est dit disposé à parler à son rival. « Je vais m'asseoir avec lui [Riek Machar] et parler [...] mais je ne sais pas quels seront les résultats des discussions », a déclaré le président mercredi, tout en affirmant que « les gens qui ont tué seront traduits en justice et jugés ».

Dix personnes auraient été arrêtées, dont huit anciens ministres.

Riek Machar dénonce de son côté les accusations du président Kiir. « Il n'y a pas eu de coup d'État. Ce qui s'est passé à Juba est un malentendu entre membres de la garde présidentielle, au sein de leur unité. » M. Machar s'est réfugié dans un endroit inconnu.

Entre-temps, les États-Unis ont évacué 120 personnes, parmi lesquelles une partie des employés gouvernementaux.

En juillet dernier, le président Kiir avait limogé M. Machar et l'ensemble du gouvernement, sur fond d'inimitié entre les deux hommes et de dissensions au sein du régime, issu de l'ex-rébellion sudiste.

Celle-ci est au pouvoir depuis un accord de paix avec Khartoum en 2005, qui a mis fin à des décennies de guerre civile et débouché sur l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011.

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