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Will Ferrell reprend le costume culte de Ron Burgundy pour "Légendes vivantes"

Will Ferrell reprend le costume culte de Ron Burgundy pour "Légendes vivantes"

Dix ans après "Présentateur vedette: la légende de Ron Burgundy", l'acteur comique américain Will Ferrell retrouve dans "Légendes vivantes" le personnage culte et loufoque qui a lancé sa carrière et accompagné l'avènement d'une nouvelle génération d'humoristes.

"Légendes vivantes", qui sort mercredi en Amérique du Nord (le 18 juin 2014 en France), est réalisé comme le premier opus par Adam McKay, compagnon d'armes de Will Ferrell depuis ses débuts, avec qui il a tourné "Very Bad Cops" (2010), "Frangins malgré eux" (2008) et "Ricky Bobby: roi du circuit" (2006).

"Sur les films qu'Adam et moi avons fait ensemble, nous avons toujours été opposés à l'idée de faire des suites, car nous voulions nous consacrer chaque fois à des idées nouvelles", explique Will Ferrell à l'AFP.

Mais si un seul de leurs films devait mériter une suite, c'est bien "Présentateur vedette: la légende de Ron Burgundy" (2004), ajoute l'acteur de 46 ans. "On a donc cherché la meilleure façon de le faire".

Le rôle de Ron Burgundy, présentateur vedette de télévision à San Diego, "beauf" mais attachant, occupe une place particulière dans le coeur de Will Ferrell.

Sur le podium des personnages qui l'ont le plus marqué, "je dirais qu'il est proche de la plus haute marche, si ce n'est la plus haute, pour plusieurs raisons", explique-t-il.

"C'est d'abord un personnage très drôle à jouer. Et puis il y a l'histoire derrière le personnage, les difficultés que nous avons rencontrées pour faire le premier (film) et le culte qui n'a cessé de grandir, après la sortie", dit-il. "C'est un rôle symbolique pour moi, et le point de départ de ma carrière".

"La légende de Ron Burgundy" a aussi marqué une étape importante pour Steve Carell, un an avant "40 ans, toujours puceau" (2005) et a été le premier succès, comme producteur, de Judd Apatow, qui règne aujourd'hui sur le segment de la comédie pour adultes.

Après les années 70 du premier opus, "Légendes vivantes" saute dans les années 80 et fait de Burgundy le pionnier de l'information télévisée en continu, à New York, où il débarque avec son équipe de bras cassés: Brick, le Monsieur Météo (Steve Carell), le reporter d'investigation Brian Fantana (Paul Rudd) et le journaliste sportif Champ Kind (David Koechner).

Le scénario, écrit par Will Ferrell et Adam McKay, est le prétexte habituel à un feu d'artifice de blagues irrésistibles, dont beaucoup sont le résultat d'improvisations pendant le tournage, à partir d'un script écrit dans le moindre détail.

"On veut être satisfaits et sûrs de ce que nous avons avant de tourner", explique l'acteur. "Mais une fois que nous sommes sur le plateau, l'improvisation nous fait prendre de nouveaux chemins".

"On donne beaucoup d'importance à l'improvisation, même si ça ne donne rien dans 80% des cas. Trouver deux ou trois nouvelles blagues (par jour de tournage) c'est déjà énorme, et on n'a pas besoin de plus", précise-t-il.

Même en jetant "80%" des improvisations, il reste une quantité considérable de bonnes idées, ou de variations pour une scène donnée, qui ne peuvent figurer dans le montage final, faute de place.

Les producteurs ont donc décidé exceptionnellement de monter un deuxième film, avec un matériel entièrement original, "que nous espérons sortir au moins en DVD", précise Will Ferrell. "C'est la même histoire, mais avec toutes les blagues alternatives improvisées. J'ai perdu le compte, mais je crois qu'on en a environ 300".

Ni Will Ferrell ni le réalisateur n'ont ressenti une quelconque pression à l'heure de donner une suite à leur film culte.

"L'esprit du film étant globalement +Qu'est-ce qu'on en a à foutre?+, ressentir de la pression reviendrait à réduire à néant son essence même", explique Adam McKay.

"C'est comme si les Sex Pistols devaient s'inquiéter de savoir si leurs guitares sont accordées", dit-il. "Pour le faire bien, il faut n'en avoir rien à foutre".

rr/emb

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