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Mondial-2013 dames - France : vaincre la Pologne pour rêver à une nouvelle médaille

Mondial-2013 dames - France : vaincre la Pologne pour rêver à une nouvelle médaille

La France, opposée à la Pologne en quart de finale du Championnat du monde dames de handball mercredi (17h30) à Novi Sad, a une belle opportunité de se rapprocher d'un nouveau podium mondial.

Médaillées d'argent en 2009 en Chine et en 2011 au Brésil, les Françaises commencent à se dire qu'elles pourraient être parties pour une nouvelle grande aventure.

Décrocher une médaille n'était pas l'objectif initial. Avec un nouveau sélectionneur, Alain Portes, l'arrivée de plusieurs joueuses sans expérience internationale et une préparation réduite, les ambitions étaient plus modestes.

Mais une harmonie collective n'a pas tardé à naître, et les Bleues ont remporté leurs six premiers matches du Mondial, cinq en poules, et le huitième de finale dimanche face au Japon (27-19).

Si bien que l'envie d'aller voir plus loin, au moins jusqu'à une possible demi-finale contre la Norvège, champion olympique et du monde en titre, a vite gagné les esprits.

La Pologne, qui dispute sa première compétition internationale depuis le Mondial 2007 en France (11e), est le moins réputé des quarts de finaliste.

Après s'être ouvert le tableau en finissant premières de leur poule, les Bleues auraient donc d'énormes regrets en cas d'élimination face à un adversaire dont le meilleur résultat, depuis 30 ans, est une 5e place à l'Euro-1998.

Mais il ne s'agit évidemment pas de prendre de haut des Polonaises qui ont tout de même éliminé en huitièmes la Roumanie (31-29), une solide et expérimentée nation européenne.

"On sait bien que ce genre d'équipes, quand elles sont euphoriques et qu'elles enchaînent les victoires, c'est très difficile de les jouer", prévient la pivot Nina Kanto qui, à 30 ans, participe à sa neuvième compétition internationale.

"Il va falloir tout donner, parce que derrière tu as trois chances sur quatre de faire une médaille", souligne-t-elle. "C'est 60 dernières minutes de guerre et après ça doit être du plaisir."

Après deux rencontres contre des équipes asiatiques, avec la Corée du Sud lors du dernier match de poule (27-22), les Françaises vont devoir se réajuster à un jeu européen plus classique.

Elles devront aussi et surtout éviter les tergiversations montrées en première période face au Japon. "Sur un quart de finale, on ne va pas pouvoir avoir autant de temps de latence, ou alors on risque de le payer très cher", observe Kanto.

"Il faut de la décontraction et arrêter de complexer", estime-t-elle. "On est un peu crispées. On a toutes besoin de la première passe, du premier but qui va nous libérer, mais le problème c'est que tout le monde ne peut pas marquer en même temps."

La France aura besoin que son jeu offensif se mette au diapason de la défense. Car si les Bleues disposent, de très loin, de la meilleure défense des huit quarts de finaliste (16,5 buts de moyenne concédés par match), elles ont aussi la plus mauvaise attaque (25,3 buts marqués).

Face à des Polonaises qui ont montré beaucoup d'abnégation en huitièmes pour revenir d'un déficit de cinq buts, il leur faudra contrôler tout particulièrement l'arrière gauche Alina Wojtas et l'ailière gauche Kinga Grzyb.

Une élimination serait sans doute durement ressentie dans le camp tricolore. Mais pour Kanto, "ce ne serait pas un pas en arrière, car on ne se voyait pas là avant le début de la compétition. Tout va dépendre de la manière".

cyb/jcp

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