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Près de 80 morts dans des attentats anti-chiites en Irak

Près de 80 morts dans des attentats anti-chiites en Irak

Une série d'attentats et de fusillades visant essentiellement la population chiite ont fait près de 80 morts lundi en Irak, a-t-on appris de sources médicales et policières.

Les services de sécurité sont en alerte renforcée depuis la semaine dernière car ils s'attendent à une recrudescence des attentats anti-chiites à l'approche de l'Arbaïn, deuil religieux en souvenir de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet, qui fut tué en l'an 680 à la bataille de Kerbala.

A Baïdji, à 180 km au nord de Bagdad, quatre kamikazes ont fait irruption dans un commissariat de police. Deux d'entre eux ont fait exploser leurs charges à l'intérieur du bâtiment, tuant cinq policiers.

Les deux autres se sont retranchés dans le commissariat et se sont fait exploser une heure plus tard, alors que des forces spéciales tentaient de reprendre le bâtiment.

Nul n'a revendiqué cet attentat, mais les attentats suicide portent la marque de la branche irakienne d'Al Qaïda, qui a fusionné cette année avec son équivalent syrien pour former l'Etat islamique d'Irak et du Levant.

Deux heures plus tard, trois kamikazes ont pris le contrôle du siège d'un conseil local à Tikrit, 150 km au nord de Bagdad, après avoir fait exploser deux voitures piégées à l'extérieur. Les trois hommes ont été tués.

Dans Bagdad, une série d'attentats à la voiture piégée et de bombes dans des quartiers essentiellement chiites ont fait au moins 27 morts et des dizaines de blessés.

A Mossoul, à 390 km au nord de Bagdad, des activistes ont intercepté un car transportant des pèlerins chiites vers le sanctuaire de Kerbala et ont tué 12 d'entre eux, dit la police.

En fin de journée, deux voitures bourrées d'explosifs et une bombe artisanale posée sur le bord d'une route ont fait au moins 24 morts parmi des pélerins chiites à Yousfiya, à une vingtaine de km au sud de Bagdad.

L'année 2013 est la plus meurtrière en Irak depuis la quasi-guerre religieuse de 2006-2007, quand les violences entre sunnites et chiites ont fait des dizaines de milliers de morts.

Reuters

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