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Un commandant rebelle mort de froid en Syrie (ONG)

Un commandant rebelle mort de froid en Syrie (ONG)

Un commandant rebelle syrien est mort d'hypothermie à cause du froid rigoureux qui sévit dans la région depuis une semaine, a affirmé samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"L'officier rebelle est mort alors qu'il se rendait de la (province septentrionale) d'Idleb à Homs (dans le centre du pays). Il est mort à cause d'une tempête de neige", a affirmé cette organisation qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales.

Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, le commandant ne portait aucune blessure sur le corps et il avait dû "geler". Agé d'une quarantaine d'année, il était un chef de la brigade Suqour al-Sham, particulièrement puissante dans la région d'Idleb, près de la frontière turque.

Selon l'OSDH, les corps gelés de deux hommes, âgés d'une trentaine d'année, ont en outre été retrouvés sur la route reliant Houla (dans la province de Homs) et la région voisine de Hama. L'Observatoire n'a pu confirmer s'il s'agissait de civils ou de rebelles.

Une vague de froid touche depuis quelques jours le Proche-Orient, et selon l'opposition, deux enfants syriens sont morts d'hypothermie.

La Syrie, le Liban, la Jordanie, l'Egypte, Israël, la Turquie et les Territoires palestiniens étaient touchés par des chutes de neige, de fortes précipitations et des températures glaciales pour la région.

Mais les combats se poursuivent, en particulier sur le front d'Adra, à l'est de Damas, où les rebelles se sont emparés ces derniers jours d'une des principales entrées de la ville.

L'armée a lancé vendredi une contre-offensive et un haut responsable de la sécurité à Damas a affirmé à l'AFP que les opérations se poursuivaient samedi.

"Depuis hier (vendredi), nous cernons la région et nous avons commencé à prendre d'assaut les zones et les repaires où se barricadent les terroristes, qui essuient des pertes", a-t-il assuré.

Ce responsable a accusé les "terroristes", terme utilisé par le régime pour désigner tous les rebelles, de tenter "d'utiliser les habitants comme des boucliers humains".

A Azaz, près de la frontière turque, l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL), un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda, a libéré samedi des dizaines de Kurdes enlevés vendredi. Cependant, 73 d'entre eux, dont deux femmes, étaient toujours retenus, selon l'OSDH.

"Les enlèvements font partie de la guerre que l'EIIL livre aux Kurdes. Des civils kurdes sont enlevés dans des zones où les combattants kurdes sont faibles", a expliqué M. Abdel Rahmane.

L'EIIL a pris en septembre le contrôle de la ville d'Azaz en chassant les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), la principale force rebelle appuyée par des pays arabes et occidentaux.

En juillet 2012, Azaz avait été l'une des premières conquêtes des rebelles non-jihadistes, qui y avaient installé le noyau d'une administration locale.

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