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Régimes de retraite : le maire Labeaume réclame des changements au plan d'action

Régimes de retraite : le maire Labeaume réclame des changements au plan d'action

Le maire de Québec n'obtient pas les solutions qu'il espérait pour régler les déficits passés des régimes de retraite des employés municipaux dans le plan d'action présenté jeudi par la ministre responsable de la Régie des rentes, Agnès Maltais.

Le gouvernement veut rendre le partage des coûts en parts égales obligatoire entre les employeurs et les participants du régime, mais seulement pour les prochains déficits. La question des déficits accumulés serait discutée, si nécessaire, lors d'un forum entre les représentants des Villes et les syndicats.

Régis Labeaume veut que cet enjeu soit inclus dans le plan d'action. Il ne veut pas participer à d'autres consultations.

« Oui au processus, oui aux deux ans, enlever nous le forum, il est inutile. Deuxième affaire, établissez que c'est un objectif clair d'amener les Villes qui le veulent à un règlement de 50-50 sur les déficits passés », réclame le maire.

L'autre aspect qu'il déplore, c'est qu'au terme du processus de négociations de deux ans proposé par la ministre Maltais, ce sera à la Commission des relations du travail de trancher. Le maire juge cette façon de faire « antidémocratique ».

« Laissez les élus décider, ne prenez pas un corps étranger pour décider ce que doivent être les prochains budgets à la Ville de Québec et de Montréal », soutient-il

Appui de Denis Coderre

Le maire Labeaume a discuté des mesures proposées par Québec avec son homologue de Montréal, qui s'est dit lui aussi insatisfait.

Les deux maires réclament plutôt une législation dès la reprise des travaux parlementaires. « Qu'on dépose la loi, qu'il y ait des mémoires de part et d'autre qui soit déposés et, à ce moment-là, on pourra démontrer qu'il y a vraiment urgence d'agir du côté du gouvernement », affirme Denis Coderre.

« C'est une perte de temps et donc, nous désirons une loi non pas en avril ou mai, mais au début de la session à la mi-février. On n'a pas besoin d'attendre. On est prêt maintenant à travailler sur une première loi », indique Régis Labeaume.

Les deux maires pourront discuter du dossier dès vendredi avec la ministre Agnès Maltais, qu'ils rencontrent dans le cadre de la Table Québec-Municipalités.

Le SCFP en faveur de la négociation

Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente plus de 110 000 syndiqués dont les cols bleus de la Ville de Québec, a dénoncé lui aussi l'ingérence de la Commission des relations du travail dans le processus.

« On ne veut vraiment pas se faire imposer des règlements. Ce n'est pas à un tiers de trancher, laissez-nous négocier », a dit le secrétaire général Denis Bolduc.

Le SCFP croit également que le partage égal du risque ne devrait pas être imposé systématiquement.

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