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Cuba : Mariela Castro évoque des "contradictions sans conflit" avec son père Raul

Cuba : Mariela Castro évoque des "contradictions sans conflit" avec son père Raul

Mariela Castro, député et fille du président cubain Raul Castro, admet avoir des "contradictions" avec son père, mais "sans conflit", dans un entretien à une revue digitale cubaine.

"Bien sûr qu'il a des contradictions, dans quelle famille n'y a-t-il pas de contradictions ? Qu'il n'y ait pas de contradiction entre parents et enfants, c'est impossible", explique Mariela Castro, 51 ans, au site oncubamagazine.com.

"Même si nous sommes d'accord sur les grandes lignes d'un projet, nous ne sommes pas forcément d'accord sur tous ses éléments ou sa façon de le mener à bien, mais cela ne veut pas dire qu'il y ait conflit", ajoute Mariela Castro, directrice du Centre national d'Education sexuelle (Cenesex) cubain, qui milite notamment pour les droits des homosexuels.

"Même si j'ai été parfois très en colère, même si parfois on a arrêté de se parler, même si parfois il s'est passé des choses difficiles à imaginer, nous nous aimons, nous nous respectons et nous cherchons le meilleur moment pour nous réconcilier et rapprocher nos points de vue", ajoute la fille du président.

"Il faut beaucoup de courage pour défendre des prises de position quand elles te créent de sérieux problèmes, mais au bout du compte, même si tu souffres, tu gagnes le respect des autres", juge Mariela Castro.

"Le lien familial n'est pas pour moi un poids qui m'écrase, au contraire, c'est quelque chose qui me grandit et c'est comme ça que je le vis", affirme la deuxième des trois filles du président cubain - qui a également un fils.

Elue en février à l'Assemblée nationale, Mariela Castro ajoute : "Mon père m'a dit : +Bon, maintenant que tu es à l'Assemblée, ne viens plus me parler de tes problèmes le dimanche, dis tout ce que tu veux à l'Assemblée+".

Nièce du père de la Révolution cubaine Fidel Castro, Mariela explique : "Très tôt, j'ai découvert que ce c'était pas mon oncle, mais Fidel. J'ai vite pris mes distances et je l'ai toujours considéré avec cette admiration et ce respect qu'ont tous les gens qui le considèrent comme un exemple révolutionnaire, avec ses qualités et avec ses défauts, car ce n'est pas Dieu, c'est un être humain".

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