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Angleterre - Arsenal joue maintenant sa crédibilité

Angleterre - Arsenal joue maintenant sa crédibilité

Leader en Angleterre depuis la mi-septembre, Arsenal s'apprête à jouer fin décembre sa crédibilité alors que beaucoup, renforcés par le scenario du revers à Naples (2-0), doutent toujours de la capacité des Gunners à remporter leur 1er titre depuis 2004.

Avant Noël, les Gunners, qui dominent jusque-là leur championnat avec cinq points d'avance, auront ainsi affronté City (4e) et Chelsea (3e) et en sauront peut-être un peu plus sur leur capacité à résister jusqu'au printemps.

Ce qui est encourageant pour les joueurs d'Arsène Wenger c'est qu'après un excellent départ facilité par un calendrier favorable, ses joueurs ont su rebondir début novembre après avoir trébuché face aux premières difficultés.

Mais après le nul chez eux (1-1) contre Everton (5e) suivi de la défaite en Italie, les coéquipiers d'Özil sont dans l'obligation de se reprendre s'ils veulent passer les fêtes au chaud alors que cinq matches les attendent d'ici le 1er janvier.

En Ligue des champions, après une campagne bien tenue, Wenger a avoué sa frustration à l'idée de finir seulement à la 2e place du groupe puisque Dortmund l'a doublé sur le fil.

En contrôlant mieux les Napolitains, les Gunners, habitués aux tirages compliqués ces dernières années, auraient sûrement pu prendre le point qui leur manquait pour bénéficier d'un sort plus clément.

D'autant qu'Arteta sera suspendu en 8e dans le secteur de la récupération où les solutions ne sont pas légions et où il ne faudrait pas que Flamini, le seul vrai N.6 de l'équipe, se blesse.

Mais Arsenal, qui roule sur trois cylindres seulement depuis de longs mois à cause de plusieurs blessures handicapantes, avait-il seulement les moyens physiques de faire mieux ?

Certains, et non des moindres, s'interrogent publiquement et doutent de la capacité des Gunners à remporter au printemps leur 1er titre de champion depuis 2004.

"Je continue de penser qu'Arsenal ne gagnera pas le titre, expliquait ainsi récemment à la BBC l'ex-buteur de Newcastle Alan Shearer. La période de Noël va être critique et s'il sont toujours devant en janvier, beaucoup de gens, moi y compris, pourraient changer d'avis".

"Arsenal joue un football fantastique mais il faut aussi savoir gagner des vilains matches et je ne crois pas qu'ils en soient capables pour le moment, expliquait aussi l'ex-Gunner Patrick Vieira à Sky. Ils manquent peut-être aussi un peu de charisme".

En progrès, le groupe a certes bénéficié de l'apport d'Özil cet été mais l'ex-Allemand du Real doit se sentir parfois un peu seul comme star alors qu'il a un peu de mal à finir l'année.

En surfant sur les changements d'entraîneurs chez ses rivaux, les Londoniens ont pu capitaliser sur leurs repères collectifs déjà existants mais quand leurs rivaux auront trouvé la parade, les Gunners, qui ont montré un certain flottement quand on contrarie leur jeu bien léché et qu'on les prive du ballon, pourraient bien rentrer dans le rang.

Le mercato d'hiver arrive toutefois à point pour leur permettre de renforcer un groupe pas aussi large que ceux de Chelsea, United ou City, notamment dans le domaine de l'attaque où Giroud, sans cesse comparé à Ian Wright, Dennis Bergkamp, Thierry Henry ou Robyn van Persie, doit se débrouiller seul depuis août.

"Arsenal a quelque chose qui marche bien actuellement et il faut faire attention avec les retouches qui peuvent déséquilibrer le groupe, se méfie cependant "Titi" Henry.

L'ex-Bleu croit surtout que, après celui de Theo Walcott, le retour prochain et bienvenu de l'Allemand Lukas Podolski, blessé depuis août, peut être "la clé" d'une fin de saison réussie.

cd/kn

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