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Le marché immobilier canadien, le plus surévalué

Le marché immobilier canadien, le plus surévalué

Le marché immobilier canadien est le plus surévalué des marchés des pays développés, selon une étude réalisée par la Deutsche Bank.

À 60 % au-dessus de sa valeur réelle, le marché canadien arrive en tête du classement devant la Belgique (56 %), la Nouvelle-Zélande (51 %), la Norvège (49 %), l'Australie (40 %), la France (33 %) et le Royaume-Uni (31 %).

En comparaison, les marchés immobiliers les plus sous-évalués sont ceux du Japon ( - 39 %), de la Corée du Sud (- 18 %), de l'Allemagne (- 15 %), de la Grèce (- 6 %) et des États-Unis (- 6 %).

Pour établir le niveau de surévaluation ou de sous-évaluation des marchés, les économistes de la Deutsche Bank ont réalisé une moyenne avec deux indicateurs : le prix des maisons par rapport au revenu et le prix des maisons par rapport aux loyers. L'analyse tient aussi compte des moyennes historiques de la valeur des maisons.

En considérant ces mesures au niveau des villes, on observe que le marché de Vancouver, par exemple, est plus cher que celui de New York. Et Toronto arrive juste derrière la mégapole américaine en termes de valeur.

Conclusion? « Si vous cherchez à acquérir une demeure, Toronto et Vancouver sont à éviter », peut-on lire dans le Wall Street Journal, mercredi.

Ce n'est pas la première fois qu'on dit que le marché immobilier canadien est surévalué, mais c'est la première fois que le Canada arrive en tête de classement d'une étude qui évalue la valeur des marchés immobiliers dans le monde.

L'étude, qui se penche sur les bulles immobilières des pays de l'OCDE avant la crise de 2008, note que des pays comme le Canada, la Norvège et l'Australie « n'ont pas connu de correction immobilière... pour l'instant ».

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