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Québec lance un nouvel appel d'offres pour les radars photo

Québec lance un nouvel appel d'offres pour les radars photo

Insatisfait de la soumission de la firme informatique québécoise CGI en ce qui a trait à l'installation et l'entretien de 37 nouveaux radars photo, le gouvernement Marois a décidé de lancer un nouvel appel d'offres.

C'est le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, qui a confirmé, mardi, que l'appel d'offres lancé en mars dernier ne répondait pas aux attentes du gouvernement en ce qui a trait aux coûts, jugés trop élevés.

« La décision qui s'impose est de lancer un nouvel appel d'offres afin d'assurer une saine concurrence et de garantir, en toute transparence, une gestion adéquate des deniers publics », a indiqué le ministre, par voie de communiqué.

En collaboration avec le Centre de services partagés du Québec, le ministère des Transports a conclu que l'écart entre l'estimation et le prix imposé était trop important. Le prix proposé par CGI n'a toutefois pas été dévoilé.

L'appel d'offres pour l'acquisition de 37 appareils (18 radars photo mobiles, six radars photo fixes et 13 appareils de surveillance aux feux de circulation) avait été précédé d'un avis d'intention envoyé à 17 fournisseurs potentiels afin de les inciter à soumissionner.

Quatre fournisseurs potentiels s'étaient procuré la documentation, mais un seul, CGI, avait déposé une offre.

Cette décision prise mardi par le gouvernement Marois a pour effet de reporter à une date ultérieure la mise en oeuvre de la deuxième phase d'implantation des appareils sur les routes du Québec.

Les municipalités concernées par le déploiement de ces appareils, soit Gatineau, Laval, les villes de l'agglomération de Longueuil ainsi que celles de l'agglomération de Québec, ont été prévenues, selon le ministère.

Il a cependant été impossible de savoir pendant combien de temps serait retardée la deuxième phase, qui devait notamment se traduire par le déploiement de cinémomètres dans des secteurs à haut risque d'accident, dans les zones scolaires ainsi qu'aux abords des chantiers routiers.

« L'important c'est de payer le juste coût [pour le contrat], a souligné en entrevue l'attaché de presse principal du ministre Gaudreault, Yann Langlais-Plante. Nous avons toujours dit que ce n'était pas une trappe à contraventions les radars photo. »

CGI avait décroché en 2009 le contrat du projet-pilote, évalué à un peu plus de 7 millions de dollars, dans le cadre duquel 15 appareils, qui sont toujours en service, avaient été déployés dans les régions de Montréal, en Montérégie et dans Chaudière-Appalaches.

L'entreprise demeure toujours responsable de l'entretien de ces appareils, a indiqué M. Langlais-Plante.

La firme informatique montréalaise n'avait pas répondu aux questions de La Presse Canadienne en fin d'après-midi, mardi.

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