En Argentine, le mouvement de grève des policiers enclenché il y a une semaine a mené à des violences pour lesquelles le bilan des victimes atteint neuf morts, dont trois civils, et une centaine de blessés.
Les policiers d'une majorité des provinces du pays, à l'exclusion des membres de la police fédérale, réclament des hausses de salaire équivalentes à l'inflation.
D'autres employés de l'État, insatisfaits de leurs conditions de travail, observent attentivement le mouvement de grève des policiers.
Ce mouvement de grève a ouvert la porte à une vague de pillage qui a incité des magasins à faire fi de la période des Fêtes et à fermer leurs portes.
Le pillage n'est pas un phénomène nouveau en Argentine, observe le sociologue Enrique Zuleta Puceiro, selon qui la population réagit ainsi aux tensions sociales, dans ce pays rongé par l'inflation.