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La Russie augmente sa présence militaire au pôle Nord

La Russie augmente sa présence militaire au pôle Nord

La Russie augmente sa présence militaire dans l'Arctique dans une décision qui a toutes les allures d'une réplique à la volonté du Canada d'asseoir sa souveraineté dans le Grand Nord.

Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné mardi « d'accorder une attention particulière au déploiement d'infrastructures et d'unités militaires dans l'Arctique ». Cette décision de Moscou survient au lendemain du dépôt, par le Canada, d'une proposition et d'informations devant une commission spéciale des Nations Unies. Ottawa tente de faire valoir ses droits territoriaux, tant dans les océans Arctique et Atlantique, et ce, dans le cadre de la procédure prévue à la Convention sur le droit de la mer.

Lors une réunion tenue au ministère de la Défense russe et retransmise à la télévision, Vladimir Poutine a déclaré que « la Russie s'investit de plus en plus dans cette région d'avenir, y revient et doit y disposer de tous les leviers pour assurer sa sécurité et défendre ses intérêts nationaux ».

Contrairement au Canada, qui ne dispose ni de port, ni de brise-glace nucléaire dans cette région, Moscou possède, elle, un aéroport militaire à Tiksi, en Sibérie orientale. Le président russe a annoncé que cet aéroport sera remis en service et que des travaux seront effectués à l'aéroport de Severomorsk, dans la mer de Barents, dans le nord-ouest de la Russie.

En 2007, dans un geste fort remarqué, la Russie avait planté son drapeau au sommet d'une chaîne de montagnes sous-marine qui traverse l'océan Arctique, entre les eaux sibériennes et l'île canadienne d'Ellesmere.

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