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Fin de l'occupation des bureaux de la ministre de l'Éducation

Fin de l'occupation des bureaux de la ministre de l'Éducation
PC

Des militants du Collectif éducation sans frontières ont occupé mardi les bureaux de circonscription de la ministre de l'Éducation du Québec, « afin d'exiger du gouvernement québécois qu'il procède aux changements administratifs nécessaires pour permettre à des milliers d'enfants et d'adolescents sans-papiers d'avoir accès gratuitement [à l'école], dès janvier 2014 ».

Selon les organisateurs, des dizaines de personnes étaient sur place, à Longueuil. L'occupation a pris fin peu après 14 h, sans qu'aucune arrestation n'ait lieu.

Le Collectif éducation sans frontières affirme avoir fait pression sur le gouvernement Marois « dès son premier jour au pouvoir, en septembre 2012, afin de rectifier la position d'exception honteuse du Québec » mais qu'« étonnamment, la ministre de l'Éducation Marie Malavoy n'a jamais abordé le sujet des enfants sans-papiers ».

Au bureau de la ministre Malavoy, on est surpris des revendications de ce groupe. En juin dernier, Québec annonçait l'assouplissement de ses règles d'admission au réseau scolaire pour les enfants d'immigrants à statut précaire.

Ces mesures auraient permis à quelques centaines d'enfants, la plupart sur l'île de Montréal, de fréquenter l'école à la rentrée 2013, indiquait alors le gouvernement.

« On a fait beaucoup de choses », s'étonne Mathieu Le Blanc, attaché de presse de la ministre Malavoy. « Si ces mesures ne sont pas suffisantes, on va voir si on peut faire d'autres démarches administratives », a-t-il ajouté, soulignant « l'ouverture » de la ministre à ce sujet.

« Durant la rentrée scolaire 2013, le Collectif éducation sans frontières a été contacté directement par plusieurs parents sans-papiers qui essayaient d'accéder aux écoles de différentes commissions scolaires de Montréal, dont la commission scolaire Marie-Victorin, qui se situe dans la circonscription de la ministre Malavoy.

Dans quelques cas, les enfants n'ont pas pu s'inscrire. Dans d'autres cas, ils ont pu s'inscrire seulement après avoir payé 5000 $ à 6000 $ par enfant. De cette façon, Malavoy crée une barrière socioéconomique immense pour les familles de la société québécoise qui sont déjà parmi les précaires. La situation, en plus de prêter à confusion, exclut radicalement des centaines d'enfants et d'adolescents d'une éducation primaire et secondaire.

Malavoy et le ministère de l'Éducation doivent établir des directives claires à toutes les commissions scolaires afin de donner un accès à l'éducation aux enfants sans-papiers, et pour mettre fin à l'injustice qui frappe les familles sans-papiers au Québec ».

- Collectif éducation sans frontières

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