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Régimes de retraite : les maires des grandes villes réclament une loi

Régimes de retraite : les maires des grandes villes réclament une loi

Le maire de Québec s'est trouvé des alliés dans sa croisade contre les déficits des caisses de retraite des employés municipaux. Les maires des grandes villes du Québec se sont entendus jeudi sur la nécessité d'adopter une loi provinciale pour résoudre le problème.

Les maires de 11 municipalités, dont Montréal, Québec, Laval, Longueuil, et Lévis, se sont réunis à l'invitation de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) pour en discute. Ils sont sortis unanimes de leur rencontre.

Ils réclament le dépôt d'un projet de loi qui donnerait un an à la négociation, après quoi ils demandent au gouvernement de donner « des outils » aux villes pour trouver une solution.

Les maires ne précisent pas la nature de ces « outils ». Ils proposent d'en discuter en commission parlementaire.

Ils sont tous d'accord sur l'urgence d'agir. Après le rapport D'Amours sur l'avenir des régimes de retraite québécois, il est temps de passer à l'action, plaident-ils.

« On veut tous régler chacun à notre façon, à notre manière, dépendamment de nos situations particulières. Mais ce qu'on ne veut pas, c'est qu'on nous arrive avec un nouveau comité », a soutenu le maire de Québec, Régis Labeaume.

« On privilégie tous la négociation et des ententes de gré à gré », indique par ailleurs le président de l'UMQ et maire de Rimouski, Éric Forest.

Les déficits des régimes de retraite des employés municipaux atteignent presque cinq milliards de dollars pour l'ensemble des municipalités, selon les données de l'UMQ.

Nouveau tête-à-tête Coderre-Labeaume

Plus tôt dans la journée, Régis Labeaume a visité Denis Coderre à l'hôtel de ville de Montréal pour une deuxième rencontre entre les deux élus en quatre jours.

Les deux hommes voulaient ainsi renforcer leur message auprès du gouvernement du Québec qu'ils font désormais front commun pour réclamer plus de pouvoirs.

« Le fait qu'on fasse alliance ne veut pas dire qu'on part en guerre. Ça veut dire qu'on envoie un message clair, qu'on devient de plus en plus incontournable et que le milieu municipal n'est pas juste une créature des provinces. Tant au niveau de la capitale que de la métropole, on a un rôle majeur à jouer sur le plan économique, sur le plan international », souligne Denis Coderre.

Vendredi, le conseil d'administration de l'Union des municipalités du Québec discutera du retour de la Ville de Québec au sein de l'organisation.

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