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Des mesures pour mieux se préparer à un déversement de pétrole

Des mesures pour mieux se préparer à un déversement de pétrole

Un comité d'experts formé par le gouvernement fédéral a fait 45 recommandations pour que le Canada soit mieux préparé en cas de déversement de pétrole transporté par des navires et des barges-citernes.

Leur rapport de 66 pages spécifie que les deux actuels projets d'oléoducs canadiens pourraient à eux seuls attirer 600 navires de plus dans les eaux de la Colombie-Britannique pour le transport de bitume dilué et de gaz naturel liquéfié, ce qui présente de nouveaux risques.

L'étude recommande de prévoir une réponse d'urgence plus rapide en cas de déversement, d'enlever la limite de responsabilité de 161 millions de dollars par déversement et d'obliger à des exercices d'entraînement annuels et des évaluations de risque régionales basées sur la géographie locale.

Selon des experts, la gestion actuelle du nettoyage et de la réhabilitation des zones sauvages, ainsi que la gestion des déchets d'un déversement de pétrole sont « particulièrement déficientes ».

De plus, ils recommandent d'accorder davantage de ressources à la garde côtière, Environnement Canada et Transports Canada, afin de les aider à améliorer le système en place.

La ministre des Transports, Lisa Raitt, et le ministre des Ressources naturelles, Joe Oliver, ont accueilli le rapport lors d'une conférence de presse à Vancouver. Mme Raitt affirme que la sécurité des navires relève « tout simplement du bon sens ».

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