Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le N.-B. subit les contrecoups du ralentissement de l'industrie de la potasse

Le N.-B. subit les contrecoups du ralentissement de l'industrie de la potasse

Le producteur d'engrais de la Saskatchewan Potash Corporation fermera sa mine de Penobsquis en mars prochain. D'ici la fin de l'année, il supprimera 130 postes dans la région de Sussex, au Nouveau-Brunswick.

PotashCorp compte 530 employés dans la province avant les suppressions de postes.

Le directeur général de PotashCorp au Nouveau-Brunswick, Stewart Brown, a organisé 16 réunions avec ses employés pour expliquer les suppressions de poste.

« C'est comme si on laisse tomber nos employés jusqu'à un certain point », explique M. Brown. Il continue par contre de croire que la potasse peut être rentable au Nouveau-Brunswick.

PotashCorp continue de miser sur sa toute nouvelle mine Picadilly, qui doit entrer en production de l'autre côté de la route en 2014.

Ces suppressions surviennent à peine une semaine après que le gouvernement du Nouveau-Brunswick ait lancé un appel à l'industrie pour développer d'autres mines de potasse.

À Fredericton, le premier ministre croit qu'il s'agit d'un simple contretemps. David Alward s'attend à ce que la demande pour la potasse dans les marchés émergents revienne en force.

« C'est dévastateur pour les familles et un coup dur pour toute la communauté », constate le maire de Sussex, Marc Thorne.

Ross Norris, un ouvrier de la construction, croit que plusieurs personnes quitteront la région.

Cette petite ville risque donc de rapetisser encore davantage.

Mardi, PotashCorp annonçait la mise à pied d'environ 18 % de sa main d'oeuvre dans le monde, dont l'élimination de près de 600 emplois au Canada.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.