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Une suprise signée Bellew?

Une suprise signée Bellew?

Mais comment ce Britannique devenu l'aspirant obligatoire passera-t-il les heures qui précéderont le combat de championnat du monde? Ce bref entretien avec Tony Bellew vous en donnera un aperçu.

Un texte de Jean-François Chabot

Surnommé « The Bomber », Bellew se prépare à semer l'émoi dans l'entourage d'Adonis Stevenson. S'il n'en tient qu'à lui, « Superman » et ses partisans auront droit à un véritable choc, samedi soir.

De Québec, il n'aura pas vu grand-chose. Peu habitué aux rigueurs de l'hiver, il a limité ses sorties extérieures depuis son arrivée. « Ça reste une fort jolie ville. »

Au lendemain d'une pesée remplie d'animosité et d'une violence à peine voilée, Stevenson avait retrouvé son calme. Il n'avait rien perdu de sa détermination. « J'avais déjà fait le poids mercredi. J'aime contrôler mon poids parce que je n'aime pas souffrir de trop grandes variations. À la conférence de presse de mercredi, j'ai trouvé qu'Adonis n'avait pas bonne mine. Il avait l'air déshydraté. Au début de la semaine, il affichait huit livres au-dessus de la limite et moi seulement quatre. Hier encore (vendredi) il a fait du sauna pour respecter la limite. »

À ce stade-ci, Bellew se contente d'entraînements légers pour maintenir ses réflexes aiguisés. « Stevenson dit à tout le monde que ça sera fini avant la fin du 4e round. Je crois qu'il aura droit à tout un choc », lance l'aspirant qui fêtera ses 31 ans le soir du combat.

Agenda relaxe

Contrairement à la croyance, Bellew sera allé au lit assez tard vendredi soir. Son réveil ne sera pas réglé à l'avance. Il se lèvera quand il aura le sentiment d'avoir assez dormi.

« Ça peut être n'importe quand entre 6h et 9h. Je passerai le reste de la journée à relaxer. Je vais prendre de bons repas, regarder un peu la télévision et jouer au PlayStation. Tout est déjà pensé en termes de nourriture avec la prise d'hydrates de carbone (pâtes, etc.). On fait les choses correctement dans mon équipe ».

En compagnie de son équipe, il prendra le temps en fin de matinée d'aller se familiariser avec le Colisée Pepsi, question de s'y sentir à l'aise quand l'heure du combat sonnera.

En terrain ennemi?

Pour Bellew, il lui importe peu que le combat contre Stevenson soit le premier qu'il livrera en sol étranger dans les rangs professionnels.

« Ça ne changera rien. Après tout, ce n'est qu'un ring. Peu importe qu'il soit dans sa cour ou dans la mienne. Je vais y aller et je vais gagner. Mon promoteur, Eddie Hearn (le même que Carl Froch), a fait une offre dans les sept chiffres à Yvon Michel pour organiser le combat à Liverpool. Ça a été refusé, mais cela m'importe peu. Je n'ai aucune pression. La foule viendra voir Superman. Mais elle sera déçue de le voir tomber. »

Mais à quel genre de combat s'attend-il? Est-ce que ce duel ira à la limite des 12 rounds?

« Ça ne peut pas aller à la limite. Préparez-vous donc à une surprise. Je ne gagnerai jamais une décision ici. HBO prépare déjà un affrontement Kovalev-Stevenson. Je me bats contre HBO, contre Yvon Michel Michel et contre Stevenson. Je dois donc gagner par K.-O. parce que je ne bénéficierai pas d'une décision. Je serai chanceux d'obtenir un verdict nul même si je l'envoie au tapis chaque round. »

Pour rester dans sa bulle, Bellew écoute de la musique. Dans son casque d'écoute résonnent les notes aussi variées que celles des Beatles, de Rick Ross, de Jayzee ou des compositeurs classiques.

Mais quand il entreprendra sa marche vers le ring, c'est au son de Z-Cars, une pièce qui retentit à chaque match local d'Everton, son club de football fétiche au sein la Premier League anglaise.

Grand partisan, il ne compte que des amis parmi les joueurs de l'équipe avec lesquels il partage le même gymnase. Il regrette d'ailleurs d'avoir manqué le face-à-face contre les grands rivaux du Liverpool FC.

Le plus sérieusement du monde, Bellew persiste et signe en parlant de Stevenson.

« Je dois l'arrêter et je l'arrêterai. Il n'est pas le plus brave des hommes. Je vous promets que l'on verra ce qu'il a vraiment dans le ventre. »

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