Le président sortant de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arsenault, n'a pas été tendre lundi matin à l'endroit du maire Labeaume. Dans son discours d'ouverture au 30e congrès de la FTQ, Michel Arsenault a dénoncé la position du maire de Québec au sujet des régimes de retraite des employés municipaux.
Celui qui dirigeait la centrale syndicale depuis 2007 a aussi condamné les « attaques antisyndicales féroces relayées par des médias au service de la droite néolibérale » incarnée, à ses yeux, par le « tandem Labeaume-Péladeau. »
« Quand je vois l'acharnement du maire Labeaume à l'endroit des cols bleus et des cols blancs de la Ville de Québec et des autres employés de la Ville, je ne peux m'empêcher de penser au tandem Labeaume-Péladeau [...] et je ne peux m'empêcher de faire le lien avec l'acharnement de Péladeau dans les conflits du Journal de Montréal, du Journal de Québec et de Vidéotron », a-t-il lancé.
« Derrière ces attaques de la droite, il y a un antisyndicalisme éclatant », a affirmé le président sortant de la FTQ.
Dans son discours d'ouverture, dans lequel il a aussi fait le bilan de sa carrière à la FTQ, Michel Arsenault a déclaré avec une pointe d'émotion quitter la présidence de la centrale syndicale sans regret et avec « l'esprit libre ».
Michel Arsenault a aussi défendu son bilan, affirmant avoir toujours tenu la barre pendant la tempête et rappelé, entre autres, que l'actif du Fonds de solidarité de la FTQ est passé de 6 à 9 milliards de dollars au cours des dernières années.