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La GRC s'efforce de recruter des femmes

La GRC s'efforce de recruter des femmes

La GRC organisait dimanche une journée d'information et de recrutement réservée aux femmes à Whitby, en banlieue de Toronto. Elle espère ainsi augmenter la représentation des femmes au sein de ses rangs et contrer le harcèlement et l'intimidation de ses agentes.

Les journées de recrutement permettent à la Gendarmerie royale du Canada d'établir un premier contact avec les futures candidates.

Celles qui ont répondu à l'appel ne semblaient pas inquiètes des allégations de harcèlement au sein de la police fédérale.

Le sujet a quand même fait surface au cours de la journée. Les candidates rapportent que les instructeurs leur ont répondu que si elles se retrouvent dans une situation où elles se sentent mal à l'aise, leur meilleure arme sera la parole.

La GRC insiste sur l'importance pour ses membres de dénoncer le harcèlement le plus rapidement possible auprès de leurs supérieurs.

« On dit à ces femmes-là que oui, ça existe, on ne cache pas les faits, mais la GRC améliore la situation », explique Jean Seaborgh, une porte-parole de la GRC. Elle assure que les employés hésitent moins à discuter de harcèlement et d'intimidation.

Un rapport interne dévoilé l'année dernière a conclu que, selon plusieurs agentes, le harcèlement basé sur le sexe était courant au travail.

282 femmes de neuf provinces et trois territoires se sont aussi manifestées pour participer à un recours collectif contre la GRC. Elles soutiennent avoir été victimes de harcèlement et de discrimination.

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