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Tous les chemins mènent au livre

Tous les chemins mènent au livre

Saviez-vous que de plus en plus d'écrivains publient eux-mêmes leurs uvres? Qu'il existe encore aujourd'hui des libraires qui refusent de vendre autre chose que des livres en papier? Que certaines librairies sont devenues des lieux prisés de rendez-vous culturels?

À l'occasion du Salon du livre de Montréal, les reporters de Désautels le dimanche sont allés à la rencontre de gens hors de l'ordinaire.

Les librairies indépendantes vivent des jours difficiles. Grandes surfaces, livres électroniques et achats par Internet, le métier de libraire est en pleine mutation. Danny Braün a rencontré Roger Chenier, copropriétaire de la librairie montréalaise L'écume des jours, qui tel un Gaulois, résiste toujours.

L'autoédition, un phénomène en pleine ascension

Au Québec, plus de 90 % des manuscrits sont rejetés par les éditeurs. De plus en plus de gens ont trouvé une solution de rechange : se lancer eux-mêmes dans l'édition de leur propre livre. On appelle ça l'autoédition. Le phénomène est en pleine ascension aux États-Unis et en Europe. Au Québec, Marguerite Lescop a ainsi vendu des milliers d'exemplaires du Tour de ma vie en 80 ans.

L'autoédition reste une aventure parfois périlleuse, puisqu'un auteur doit tout planifier lui-même : écriture, corrections, mise en page, etc. Mais elle se diversifie et emprunte aussi le chemin du web. Des entreprises d'édition à la demande permettent aux auteurs qui se publient eux-mêmes de se mettre en valeur sur la toile, et de mettre en commun certains services.

Michel Labrecque s'est entretenu avec Maurice Tancelin, professeur de droit à l'Université Laval, qui a publié son livre avec l'aide du portail bouquinplus.com.