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Russie : Paul Ruzycki et Alexandre Paul sortent de prison

Russie : Paul Ruzycki et Alexandre Paul sortent de prison

Les militants canadiens de Greenpeace Paul Ruzycki et Alexandre Pauli, qui bénéficiaient d'une libération sous caution, ont quitté leur prison russe. Ils se trouvent présentement dans un appartement loué pour eux par l'organisation écologiste.

Dans un message affiché sur son compte Twitter, Greenpeace précise que son militant qui réside à Port Colborne, en Ontario, a été libéré ce vendredi.

Le Montréalais Alexandre Paul a lui aussi bénéficié d'une libération sous caution, jeudi.

Jusqu'ici, 15 des 30 personnes arrêtées le 18 septembre à bord du bateau « Arctic Sunrise », de Greenpeace, ont pu reprendre leur liberté. Parmi elles figure le capitaine du navire. L'Australien Colin Russell a vu sa détention prolongée jusqu'au 24 février.

Les militants de Greenpeace ont été arrêtés pendant qu'ils planifiaient une action qui visait une plate-forme de forage de la société d'État russe Gazprom. Ils risquent de longues peines d'emprisonnement pour piraterie et hooliganisme.

La justice internationale ordonne à la Russie de libérer l'équipage

Le Tribunal international du droit de la mer, une agence onusienne, a ordonné vendredi à la Russie de libérer immédiatement le navire de Greenpeace et ses membres d'équipage en échange d'une caution de 3,6 millions d'euros (5,1 millions de dollars).

Le tribunal de Hambourg, en Allemagne, a statué que la Fédération russe devait immédiatement libérer le navire Arctic Sunrise et tous ses membres d'équipage, dès le versement de la caution par les Pays-Bas.

Le tribunal a aussi ordonné à la Russie de permettre au navire et aux membres d'équipage de quitter le pays.

Le ministère russe des Affaires étrangères a promis d'étudier la décision, mais a soutenu que la Russie ne reconnaissait pas la compétence du Tribunal international du droit de la mer.

Le ministère explique que Moscou avait émis une réserve lors de la ratification de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, refusant de reconnaître les procédures de règlement des litiges mettant en jeu ses « droits souverains ».

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