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Plus le bazar chez les Bulldogs

Plus le bazar chez les Bulldogs

À un point d'une place en séries. La 20e attaque de la Ligue américaine. Le 22e avantage numérique...

Un texte de Guillaume Lefrançois

Les Bulldogs de Hamilton ne forment pas encore une superpuissance, même qu'ils viennent de mettre fin à une séquence de six défaites de suite. Mais après le bazar de la saison 2012-2013, un simple retour à la décence fait le plus grand bien à tout le monde.

« Notre début de saison aide vraiment notre confiance. C'était dur pour tout le monde. Les attaquants obtenaient un point tous les cinq matchs », rappelle Steve Quailer, auteur de 4 points en 8 matchs cette saison, soit près de la moitié de ses 10 points en 64 matchs de la saison dernière.

Le club-école du Tricolore voit tranquillement la lumière au bout du tunnel, après l'horreur vécue l'an passé. Comment qualifier l'horreur? 30e place dans la LAH (29-41-6), 30e attaque (159 buts marqués), 30e avantage numérique (10,7 %), 11 fois blanchis par l'adversaire. C'était là le résultat d'une équipe bondée de recrues, avec notamment cinq patineurs de première année dans la brigade défensive, en plus de Quailer, Patrick Holland et Michaël Bournival, pour ne nommer qu'eux.

Les vétérans, la différence

Sylvain Lefebvre n'hésite pas quand il parle de son équipe : la venue de bons vétérans de la Ligue américaine a fait le plus grand bien. Les Zack Stortini, Darryl Boyce et Mike Commodore ont été remplacés par de bien meilleures options en Martin St-Pierre et Nick Tarnasky.

St-Pierre, auteur d'au moins 59 points chaque saison dans la LAH depuis 2005-2006, partage d'ailleurs le 1er rang des marqueurs de l'équipe avec Louis Leblanc et la surprenante recrue Sven Adrighetto. Les trois joueurs totalisent 11 points.

« Offensivement, tu as besoin de gars comme St-Pierre, commente l'entraîneur-chef. Quand tu utilises des jeunes en avantage numérique, ils peuvent être nerveux, forcer des jeux. Pas St-Pierre, il est à l'aise et il l'a fait pendant des années. Il a déjà été capitaine dans la Ligue américaine. Son expérience ne s'achète pas.

« Ensuite, Nathan McIver a de l'expérience dans la ligue, Tarnasky dans la LNH. Ça se voit, il a marqué sept buts cette saison. On le met devant le filet en avantage numérique et il fait le travail. Et il impose le respect dans le vestiaire. »

Devant le filet, Dustin Tokarsky, acquis du Lightning en février dernier, connaît un début de campagne intéressant (6-3-1, 2,16). Dans son cas, il relève surtout le gain en expérience des jeunes arrières de l'équipe pour expliquer ses succès.

« Jarred Tinordi, Morgan Ellis et Nathan Beaulieu ont été bons. Ils étaient comme des ados en croissance l'an passé et l'expérience de la LNH les a aidés. »

La mentalité

Lefebvre a bien résumé la mentalité qu'il souhaite inculquer à la relève du Tricolore, en répondant à une question bien générale sur l'état de son équipe.

« On a un bon groupe qui veut travailler et apprendre, et qui est résilient. C'est rare que tu retires ton gardien et que ça fonctionne, et on a créé l'égalité deux fois cette saison. Je n'accepterai jamais que les gars abandonnent. S'ils le font, ils n'abandonneront pas à l'entraînement le lendemain. »

Voilà qui a le mérite d'être clair.

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