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Fermeture de Gentilly-2 : un avenir incertain pour les ingénieurs

Fermeture de Gentilly-2 : un avenir incertain pour les ingénieurs

Près d'un an après l'arrêt de production de la centrale nucléaire Gentilly-2, le reclassement des employés se poursuit. De tous les corps de métiers, ce sont les ingénieurs qui éprouvent le plus de difficulté à être mutés au sein du réseau d'Hydro-Québec.

Le syndicat professionnel des ingénieurs d'Hydro-Québec rapporte que 154 ingénieurs travaillaient à la centrale avant l'arrêt de production.

De ce nombre, 30 ingénieurs ont été mutés à l'intérieur du réseau de la société d'État. D'autres sont partis de leur propre gré.

Les 103 ingénieurs qui restent toujours dans la région ignorent ce que l'avenir leur réserve.

Lors d'une rencontre plus tôt cette semaine entre le syndicat et la direction d'Hydro-Québec, la création possible de 7 postes permanents à la centrale a été évoquée.

Si tel était le cas, 96 ingénieurs devraient se trouver un poste ailleurs dans le réseau d'Hydro-Québec.

Le syndicat et le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, estiment que la solution à ce problème serait de créer un centre d'ingénierie dans la région.

Le député caquiste de Nicolet-Bécancour Donald Martel partage cette opinion. Il dit faire pression sur le gouvernement à cet effet. Selon lui, les installations de Gentilly-2 permettraient même d'accueillir ce centre d'ingénierie.

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