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Nucléaire iranien : les négociations dans une phase cruciale

Nucléaire iranien : les négociations dans une phase cruciale

Après un départ difficile mercredi, les discussions sur le programme nucléaire iranien sont entrées dans une phase cruciale jeudi, à Genève, où des « négociations substantielles » ont lieu entre l'Iran et les grandes puissances.

La séance de discussions, qualifiée de très ardue, se déroulerait malgré tout dans une atmosphère constructive et détaillée, selon un porte-parole de la diplomate en chef de l'Union européenne.

Les pourparlers, qui ont repris mercredi après une interruption de dix jours, se déroulent entre le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et la diplomate en chef de l'Union européenne, Catherine Ashton, mandatée par les grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne).

Des négociations bilatérales se déroulent par ailleurs en parallèle des travaux principaux de la rencontre, qui a pour but de trouver une entente entre l'Iran, désireuse de développer son programme nucléaire, et les grandes puissances, qui soupçonnent la République islamique de développer des armes nucléaires en secret.

Les négociations portent essentiellement sur un texte agréé par les parties le 9 novembre dernier lors d'une première rencontre à Genève, qui s'est soldée par une impasse.

Selon le porte-parole de Catherine Ashton, Michael Mann, les négociateurs planchent sur un projet d'accord intérimaire d'une durée de six mois et reconductible. Le texte prévoit une limitation du programme nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions internationales économiques et pétrolières internationales contre l'Iran.

Les limitations que désirent imposer le groupe 5+1 à l'Iran portent essentiellement sur les activités d'enrichissement d'uranium par l'industrie nucléaire Iranienne. Une activité que Téhéran considère comme un droit inaliénable et « non négociable ».

En ce qui a trait à un éventuel allègement des sanctions internationales, il se limiterait pour l'instant à un dégel « assez limité » d'avoirs financiers iraniens détenus dans des banques étrangères, selon les États-Unis.

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