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Les employés de Kronos acceptent l'entente de principe

Les employés de Kronos acceptent l'entente de principe

C'est la fin d'un long conflit de travail à l'usine Kronos de Varennes, en Montérégie. Les 320 travailleurs, en lock-out depuis le 13 juin, ont accepté dans une proportion de 70 % l'entente de principe conclue avec leur employeur mardi.

Les salaires, la sous-traitance et des changements au régime de retraite étaient au coeur du litige.

L'accord, d'une durée de cinq ans, prévoit des augmentations salariales équivalentes à l'Indice des prix à la consommation qui seront majorées de 0,5 % et comprend des balises à la sous-traitance qui permettront à tous les travailleurs de conserver leur emploi. En contrepartie, ceux-ci ont accepté l'instauration d'un régime de retraite à cotisation déterminée, qui sera mis en place à compter du 1er janvier prochain.

Le retour à l'usine s'effectuera de manière progressive du 13 décembre 2013 au 3 février 2014.

Cinq mois et demi sans travailler

Le lock-out de juin dernier avait été décrété par l'employeur après que les travailleurs eurent refusé à 93 % les offres patronales.

Le conflit a été long et difficile. Le 22 août dernier, un employé de l'entreprise Groupe Robert Transport a heurté un homme de 64 ans qui manifestait avec une cinquantaine d'autres personnes à Boucherville. L'homme est demeuré coincé sous le véhicule, inconscient. Il par la suite été hospitalisé.

Plus tôt, le 26 juillet, deux colis suspects avaient été trouvés à Verchères et Varennes, en Montérégie, devant les résidences de deux cadres de Kronos.

Kronos est une entreprise de Varennes qui produit du dioxyde de titane, une substance chimique utilisée dans la peinture.

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