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Des états généraux sur le féminisme sans la charte de la laïcité

Des états généraux sur le féminisme sans la charte de la laïcité

Pour la première fois en 20 ans, des militantes féministes étaient réunies à Montréal pour des états généraux. Mais les organisatrices ont préféré évacuer le débat sur la charte de la laïcité, suscitant l'ire de certaines participantes.

Le débat de l'heure, le projet de loi proposé par le gouvernement Marois, n'a en effet pas été abordé lors de la rencontre, même lorsque les participantes ont effleuré le thème de la laïcité.

Pour l'initiatrice de la rencontre, évacuer la question de la charte de laïcité était un choix réfléchi.

Les organisatrices affirment vouloir inciter leurs troupes à s'unir pour combattre l'ensemble des injustices qui touchent encore les femmes.

L'événement initié par la Fédération des femmes du Québec a permis au mouvement d'adopter plus d'une quarantaine de propositions portant notamment sur l'intensification de la lutte contre la pornographie et le sexisme.

Les participantes ont souligné la nécessité de s'engager à lutter avec les femmes autochtones pour faire progresser leur cause.

Elles ont réaffirmé leur volonté de combattre la violence faite aux femmes.

Les militantes ont également insisté sur une législation plus sévère à l'égard des proxénètes et de clients de prostituées.

D'après un reportage de Pasquale Harrison-Julien

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