Fernando Alonso doit attendre la fin de saison avec impatience. Il souffre encore des effets de son dépassement d'Abou Dhabi.
Le pilote espagnol a admis à Austin, après la séance de qualification, qu'il avait encore mal à la tête, résultat du choc subi sur le vibreur d'Abou Dhabi, au 45e tour de la course, quand à sa sortie des puits, il a voulu rester devant la Toro Rosso de Jean-Éric Vergne.
« Après la course d'Abou Dhabi, les médecins se sont rendus compte que j'avais perdu de la sensibilité du côté gauche (bras et jambe), et ils étaient inquiets, a-t-il précisé à la presse dans le paddock d'Austin après les qualifications. C'est pour cela qu'ils m'ont amené à l'hôpital sur la civière pour faire des tests. »
« Dans les jours suivants, j'ai eu beaucoup de maux de tête, violents, car le choc avait compressé un nerf, et ma pression sanguine dans la tête était trop basse. Les premières nuits ont été difficiles, jusqu'à ce que l'inflammation diminue. Mon dos ne me cause plus de problème. »
Fernando Alonso s'est qualifié en sixième position, samedi, et souhaite gagner des places au départ. Il veut aider Ferrari à gagner sa bataille contre Mercedes-Benz et Lotus pour s'assurer la deuxième place au classement des constructeurs.
« J'ai encore mal à la tête quand je me lève le matin, mais dans la voiture, j'oublie tout. L'adrénaline fait bien son travail », a ajouté Alonso avec un sourire.