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Un nouveau prix pour récompenser les livres sonores

Un nouveau prix pour récompenser les livres sonores

Les studios d'enregistrement de Montréal de la Bibliothèque d'INCA ont remporté la semaine passée le tout premier Prix du livre sonore Euphonia, dans la catégorie du livre adapté, pour la narration de Pour sûr, de France Daigle, par la comédienne Catherine De Sève.

Ce prix, décerné au Québec et parrainé par Vues et Voix (anciennement La Magnétothèque), récompense les meilleurs livres sonores en français. Dans la catégorie livre sonore adapté, le prix est assorti d'une bourse de 1000 $, offerte par Radio-Canada.

Dans la catégorie livre sonore commercial, c'est la narration d'Illusions, le messie récalcitrant, de Richard Bach (Éditions AdA), par Vincent Davy et Tristan Harvey, qui a été récompensée.

Les livres sonores adaptés, à la différence des livres sonores commerciaux, sont produits exclusivement à l'intention des aveugles et des personnes souffrant de perte de vision.

Marjorie Théodore, présidente-directrice générale de Vues et Voix, a d'ailleurs invité les maisons d'édition québécoises à emboîter le pas à la France, en offrant leurs

fichiers sources, ce qui permettrait aux personnes qui vivent avec une déficience perceptuelle d'avoir accès aux livres sonores en même temps que la parution de la version imprimée.

750 pages, 6 mois de travail, 26 h d'enregistrement

La comédienne Catherine De Sève, qu'on peut voir à l'écran dans le rôle d'Anaïs Provencher dans L'auberge du chien noir sur ICI Radio-Canada Télé, a commencé à être lectrice bénévole il y a 12 ans.

La narration des 750 pages du roman de France Daigle, prix du Gouverneur général en 2012, lui a demandé 6 mois de travail dans les studios montréalais d'INCA, à raison d'une séance de 3 h par semaine. Au final, sa narration représente 26 h d'enregistrement.

Le chiac, tout un défi

Le principal défi est venu du fait que le livre est constitué en grande partie de dialogues en chiac, le parler des Acadiens, mêlant l'anglais et le français.

Michel Bonneau, superviseur des studios d'enregistrement d'INCA, a confié ce travail de titan à la comédienne, car son père étant originaire du Nouveau-Brunswick, elle était capable de prendre un accent acadien.

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