Dans une entrevue accordée au site d'informations belge Dernière heure, Michel Fugain est revenu sur son soutien à Jean Roucas, après que ce dernier a participé à l'université d'été du Front national.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas tendre avec les médias qui ont relayé ses propos :
"Tant pis pour eux, s'insurge-t-il. Tant pis pour ceux qui croient tout et se renseignent sur cette chiotte publique qu'est le web. Avec une forme de journalisme qui n'est pas très honnête. Puisque je continuerai de dire, que ce soit de Jean Roucas ou n'importe qui : il pense ce qu'il veut, le mec. Il dit ce qu'il veut, c'est cela la tolérance, la liberté d'expression".
Pour autant, Michel Fugain ne partage pas les idées de l'humoriste: "Moi, je ne défendrai jamais une idée de Jean Roucas, j'en ai rien à foutre de Jean Roucas. Ce n'est pas bien. Mais ce n'est pas bien non plus que quiconque ait envie de blacklister qui que ce soit!".
Décidément très remonté, l'artiste de 71 ans s'est ensuite lancé dans une réflexion sur "l'industrie" culturelle et la démocratie: "Tout artisanat, le cinéma comme la musique, est devenu une industrie. Car malheureusement, c'est le pognon qui gère tout aujourd'hui. Or, l'argent est mortifère, je me tue à le dire! Dès qu'on parle de démocratie, ça pue." Un vrai coup de gueule de la part de la part de l'auteur de La Belle histoire qui s'exprimait lors d'un concert à Agadir (Maroc) samedi dernier.
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