Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fin macabre pour un groupe indie de New York

Fin macabre pour un groupe indie de New York

Les membres des Yellow Dogs avaient quitté leur Iran natal pour s'installer à New York en quête de liberté artistique. Le groupe a connu lundi une fin atroce.

Dans la nuit de dimanche à lundi, dans un appartement de Brooklyn, Ali Akbar Mohammadi Rafie, un musicien d'origine iranienne, a fait feu et sur le guitariste et le batteur des Yellow Dogs, Soroush Farazmand et Arash Farazmand, ainsi que sur Ali Eskandarian, qui faisait partie des proches du groupe. Tous les trois sont morts dans l'attaque.

« Un homme a tiré sur trois personnes et les a tuées (...). Il semble que le tireur se soit ensuite suicidé sur le toit de l'immeuble », où ont eu lieu les faits, à Brooklyn, a déclaré un porte-parole de la police new-yorkaise.

Un homme âgé de 22 ans a quant à lui été blessé au bras droit et évacué vers un hôpital, où son état de santé est stable, toujours selon la police.

Selon un communiqué émis par le gérant du groupe, le tireur, qui faisait partie d'un autre groupe d'origine iranienne, connaissait bien les membres des Yellow Dogs.

Depuis la tragédie, plusieurs médias ont dit que le tireur avait été renvoyé du groupe, une information niée depuis par son gérant.

Le chef de la police Ray Kelly a confirmé que l'auteur des coups de feu faisait partie d'un autre groupe, et qu'il s'était récemment brouillé avec certains membres des Yellow Dogs.

Les Yellow dogs avaient fui l'Iran en 2010 et avaient connu un certain succès grâce au film Les chats persans, de Bahman Ghobadi, qui s'attardait à la scène de musique indépendante à Téhéran.

La maison de Brooklyn où ils s'étaient installés était devenue le lieu de rencontre d'artistes iraniens installés à New York.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.