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Remise en question

Remise en question

Un haut responsable jamaïcain a mis sérieusement en doute la sincérité des efforts du pays dans la lutte antidopage, mardi.

Selon le Dr Paul Wright, l'absence de test hors compétition empêche l'Agence jamaïcaine antidopage de « faire le ménage ».

L'homme impliqué dans la lutte antidopage depuis 30 ans a fait ces déclarations, dimanche, lors d'un entretien avec la BBC.

Sept sportifs jamaïcains ont été déclarés positifs cette année, dont Asafa Powell, l'ancien détenteur du record du monde du 100 m, et Veronica Campbell-Brown, double championne olympique du 200 m.

Les athlètes ont échoué à un test lors d'une compétition. Ils connaissaient donc l'heure et la date du contrôle à l'avance. « En échouant à un test en compétition, vous n'échouez pas seulement à un test antidopage, vous échouez aussi à un test d'intelligence », a affirmé le Dr Wright.

Trois membres de l'Agence mondiale antidopage (AMA) se sont rendus en Jamaïque, en octobre, pour un examen du dispositif antidopage. Leur rapport contient des recommandations clés concernant la gouvernance et les opérations.

Le président John Fahey a souligné le problème lors d'une conférence de presse à Johannesburg, mardi, en prélude de la quatrième Conférence mondiale sur le dopage dans le sport.

Il a affirmé que l'AMA encourage l'agence jamaïcaine à faire un partenariat semblable à celui de la Russie avec l'Agence antidopage norvégienne. Selon lui, l'entente a permis au pays soviétique de faire de gros progrès dans le domaine.

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