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Plus de pouvoir pour la lutte antidopage

Plus de pouvoir pour la lutte antidopage

Le Code mondial 2015 conférera plus de pouvoirs aux agences antidopage pour mener leur combat.

La Conférence mondiale sur le dopage dans le sport a débuté mardi et va déboucher sur l'adoption de ce nouveau code.

Quinze ans après la création de l'AMA, un rapport sur la piètre efficacité des actions menées a dévoilé que la lutte antidopage manque de moyens.

Et, jusqu'à présent, l'AMA n'a pu que constater son impuissance face au manque de volonté de certains pays. « Au bout du compte, tout ce que nous pouvions faire, c'est un rapport sur la conformité ou la non-conformité au Code », a fait valoir le président John Fahey.

En théorie, un pays peut se voir privé de Jeux olympiques ou d'autres événements sportifs s'il est reconnu non conforme au Code mondial antidopage, mais dans les faits, aucun fautif n'a encore été écarté d'un grand rendez-vous.

Au Kenya, par exemple, des témoignages ont révélé que les produits dopants circuleraient facilement.

Malgré ces allégations et les promesses faites à l'AMA, quand John Fahey s'est rendu sur les lieux, il a constaté que rien n'a été fait par les autorités. « J'ai fait de mon mieux et parlé à tous ceux que j'ai pu pour leur dire d'enquêter. Malheureusement, en dépit des assurances offertes, cette enquête n'a pas été ouverte », a-t-il déclaré.

Selon un nouvel article du Code, l'AMA pourra à l'avenir « entreprendre ses propres enquêtes sur des violations des règles antidopage et d'autres activités susceptibles de faciliter le dopage ».

John Fahey est convaincu que les pouvoirs permettront à l'organisation de « traiter de manière plus efficace avec des personnes qui ont lâché l'affaire ».

De nouvelles méthodes

Par ailleurs, l'AMA a mis en place une technique pour déceler plus facilement les athlètes sous l'influence de stéroïdes. John Fahey a annoncé, mardi, qu'elle pourrait être utilisée à partir du 1er janvier 2014.

Les tests d'urine seront compilés afin de créer le profil des athlètes et de pouvoir remarquer facilement les anomalies qui peuvent indiquer la prise de stéroïdes.

Selon l'AMA, ce projet est très similaire au système utilisé pour recenser les tests sanguins dans le passeport biologique.

Ce type de dépistage est basé sur le suivi à long terme de certaines variables biologiques plutôt que sur le test direct traditionnel.

L'AMA a également développé une application mobile pour permettre aux athlètes de mettre les agences antidopage au courant de leurs déplacements. Ainsi, ils ne manqueront pas les tests hors compétition. L'application pourra être utilisée dès le mois prochain.

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