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Vente du coquelicot : la campagne difficile à Québec

Vente du coquelicot : la campagne difficile à Québec

La campagne pour la vente du coquelicot de la Légion royale canadienne, amorcée depuis deux semaines au pays, est laborieuse à Québec. Un conflit interne mine les activités de la filiale locale de l'organisme sans but lucratif, qui vient en aide aux anciens combattants.

La filiale locale a été mise sous tutelle de février à octobre. Une vérification externe a été demandée par la Légion royale canadienne après que la filiale ait acheté un bâtiment et déménagé ses locaux sans l'autorisation de la direction provinciale. Cette transaction aurait causé des pertes pouvant s'élever à 400 000 $.

De plus, des allégations circulent selon lesquelles des fonds de campagne du coquelicot auraient été versés à des organismes qui ne sont pas liés aux anciens combattants.

L'ancien exécutif a par ailleurs été suspendu.

Selon Claude Racine, le nouveau président de la filiale de la Légion royale canadienne à Québec, la situation est difficile. Des bénévoles, excédés par la situation, n'ont pas répondu à l'appel cette année. Or, leur participation est essentielle au fonctionnement de la filiale de Québec, laisse entendre Claude Racine.

« J'ai eu une rencontre avec mon CA cette semaine et je leur ai dit : "le 11 novembre au soir, on va voir si on continue ou si on met la clé dans la porte." Si je n'ai plus de bénévoles après pour continuer ici, alors non, on est tous fatigués », affirme-t-il.

La filiale locale de la Légion royale canadienne de Québec est l'une des plus importantes au pays. Elle oeuvre dans une région où se trouve une base militaire.

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