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Le CRTC veut revoir les règles télévisuelles

Le CRTC veut revoir les règles télévisuelles

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) veut changer l'appui au financement du contenu télévisuel, selon son président, Jean-Pierre Blais.

C'est d'ailleurs dans ce but que l'organisme annonçait il y a deux semaines le lancement d'une vaste consultation publique sur l'avenir du système de télévision canadien, a expliqué M. Blais en entrevue à RDI économie, jeudi.

« Ce ne sont plus des phénomènes sociaux où toute la famille est ensemble en train de regarder la télévision sur un nombre restreint de chaînes. Il y a eu une explosion complète. Il y a des portables, des tablettes. Chacun a sa télévision dans sa chambre et donc c'est très personnalisé », rappelle-t-il.

Selon Jean-Pierre Blais, l'écoute de la télévision se conjugue maintenant à la première personne, ce qui oriente les besoins des Canadiens d'une toute autre façon.

« Les gens s'attendent dorénavant à pouvoir choisir le contenu télévisuel à la pièce. [...] Notre cadre réglementaire doit s'adapter. Non pas pour changer la façon [dont] les gens écoutent la télévision, ça c'est un phénomène hors de notre contrôle, mais il y a une incidence sur le modèle économique », dit-il.

La multiplicité des chaînes spécialisées, les nouvelles plateformes permettant d'accéder à du contenu télévisuel et la place de plus en plus grande que prend Internet dans le paysage changent la donne et obligent à revoir les façons de faire, remarque-t-il.

Le président du CRTC refuse toutefois de parler des réflexions auxquelles l'organisme est arrivé pour le moment, mais affirme vouloir d'abord consulter les Canadiens avant de parler de la marche à suivre.

« On perçoit que les gens se trouvent généralement bien desservis par la diversité de la programmation. Par contre, il y a parfois de la frustration sur l'abordabilité des services câblo-satellitaires, sur les choix du nombre de forfaits. Il faut forger de nouveaux outils pour avoir des recours », indique Jean-Pierre Blais.

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