Alors que le titre de BlackBerry a dégringolé lundi sur les marchés boursiers, les résidents de Kitchener-Waterloo, où la multinationale a son siège social, se sont réjouis, eux, de la nouvelle que la compagnie n'était plus à vendre.
Le fabricant de téléphones intelligents a changé de stratégie et renvoyé son PDG. L'actionnaire principal de BlackBerry, Fairfax, a en effet renoncé à acquérir l'entreprise pour près de 5 milliards de dollars.
À la suite de cette annonce, l'action de BlackBerry a chuté de près de 17 %, lundi, à la Bourse de Toronto.
Le porte-parole de Communitech, Chris Plunkett, qui organise des foires d'emplois technologiques à Waterloo, à l'ouest de Toronto, croit, au contraire, que c'est une bonne nouvelle que la compagnie tente de se réinventer plutôt que d'être vendue en pièces détachées.
Fairfax et d'autres investisseurs injecteront un milliard de dollars dans le capital-actions de BlackBerry.
Nouveau PDG
La multinationale ontarienne confie par ailleurs sa destinée sur une base intérimaire à un Américain, John Chen.
L'ingénieur de formation a déjà aidé à redresser une société de logiciels.