À Lévis, le scénario rêvé de Gilles Lehouillier est quasi réalisé. Le chef de Lévis Force 10 est élu maire et son parti obtient 14 des 15 sièges au conseil municipal.
La candidate indépendante Isabelle Demers arrive bonne deuxième avec 2300 voix d'écart sur le nouveau maire. Gilles Lehouillier a récolté19 254 votes et Isabelle Demers16 907. Antoine Dubé, chef du Renouveau Lévis, est arrivé en troisième place avec la moitié moins de votes.
« Nous avons reçu ce soir un privilège de la population de Lévis. Avec toute mon équipe, mon seul objectif, c'est qu'on soit à la hauteur de ce privilège qui nous a été accordé », a commenté le nouveau maire.
Isabelle Demers promet de continuer de suivre les affaires municipales même si elle ne siège pas à l'hôtel de ville. « Le conseil municipal pour les quatre prochaines années sera sous surveillance. Je serai là pour faire de la surveillance. Est-ce que je serai là à tous les conseils, peut-être pas. Mais je vais continuer de suivre les dossiers comme je l'ai fait dans les quatre dernières années », a commenté celle qui a été conseillère municipale à Lévis de 2001 à 2009.
14 conseillers de Lévis Force 10
Le chef de Lévis Force 10 qui avait prédit une victoire de son équipe dans les 15 districts municipaux a échappé le district 2. C'est le candidat indépendant Clément Genest qui remporte la course avec 1000 votes de plus que la candidate de Lévis Force 10, Véronique Faucher-Allen.
Dès lundi, le nouveau maire fera donc son retour à l'hôtel de ville de Lévis, lui qui a été conseiller de 1986 à 2005.
L'ancien député libéral de Lévis à l'Assemblée nationale de 2008 à 2012 tentait sa chance pour la deuxième fois au poste de maire de Lévis. En 2005, il avait perdu derrière la mairesse sortante Danielle Roy-Marinelli et l'ancien maire Jean Garon.
Ses deux anciens adversaires ont d'ailleurs souligné durant la campagne électorale qu'ils ne l'appuyaient pas. Danielle Roy-Marinelli s'est distanciée de son ancien parti en demandant que Lévis Force 10 retire son nom de ses publicités et de son site web. Jean Garon, qui a dirigé Lévis de 1998 à 2005, a dit qu'il ne l'avait « jamais vu faire marcher un dossier ».
Plus de 46 % des quelque 108 600 électeurs de Lévis ont fait leur devoir de citoyens.