Rio Tinto Alcan (RTA) est blâmée dans une affaire de harcèlement psychologique survenue après le lock-out à l'aluminerie d'Alma.
Un travailleur, qui a fait une dépression, a dû fournir quatre billets médicaux différents à son employeur pour justifier ses absences du travail.
Selon l'arbitre qui a évalué le dossier, RTA s'est prêté à un exercice excessif et déraisonnable face à son employé.
Le représentant syndical, Hugues Villeneuve, est satisfait du jugement.
Au total, 500 griefs ont été déposés par le syndicat des Métallos à la suite du lock-out, une situation qui ne s'est jamais vue auparavant. Une trentaine de dossiers seront analysés par le tribunal du travail et le syndicat espère régler plusieurs cas avec la nouvelle directrice des ressources humaines qui a été nommée au mois d'août.