Pour près du tiers des Montréalais, la lutte contre la corruption est la priorité. Sur ce thème, tous les candidats à la mairie s'entendent sur une chose : il faut un nouveau mode d'attribution des contrats.
Un texte de Vincent Maisonneuve
Les quatre prétendants à la mairie disent qu'il ne suffit pas d'être le plus bas soumissionnaire, les sous-traitants doivent aussi offrir un service de qualité.
Mélanie Joly promet également de rendre les informations contractuelles plus accessibles aux Montréalais. Elle souhaite en finir avec « la culture d'opacité et d'initiés qui prévaut à Montréal », selon elle.
Richard Bergeron répète que le changement de culture passe par l'élection d'une nouvelle équipe. « Pour prévenir l'émergence d'un nouveau système, les Montréalais doivent voter pour d'autres personnes que ceux qui ont été là durant les 12 années précédentes », dit le chef de Projet Montréal. Richard Bergeron estime que les élus de son parti ont prêché par l'exemple depuis huit ans.
Le plan de Denis Coderre repose sur la création d'un poste d'inspecteur général. Cette « police du contrat » s'inspirerait des pratiques en vigueur à New York.
Marcel Côté insiste pour que Montréal se dote « d'un commissaire à l'éthique à temps plein ». Marcel Côté veut aussi que la métropole retrouve la capacité de surveiller les chantiers, pour ne plus laisser cette surveillance entre les mains du secteur privé.