Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La secrétaire américaine à la Santé s'excuse pour les problèmes de HealthCare.gov

La secrétaire américaine à la Santé s'excuse pour les problèmes de HealthCare.gov

Les attaques partisanes fusaient mercredi au Congrès américain, alors que la principale responsable de la santé au sein de l'administration Obama s'est excusée pour les pertes de temps subies par les consommateurs qui tentent de souscrire une assurance maladie obligatoire sur le site Internet créé par le gouvernement, dans le cadre de la réforme de la santé du président baptisée « Obamacare ».

La secrétaire à la Santé, Kathleen Sebelius, a déclaré que les problèmes d'accessibilité au site étaient « lamentablement frustrants » et a pris la responsabilité de résoudre les bogues du portail d'ici la fin du mois de novembre.

Elle a assuré que le fonctionnement du site s'améliorait chaque jour, mais alors que l'audience se poursuivait à Washington, des consommateurs de la Virginie qui tentaient de s'inscrire sur Internet ont reçu ce message : « Le système est en panne pour le moment ».

« Tenez-moi responsable de cette débâcle », a déclaré Mme Sebelius à l'ouverture d'une audience tendue devant la puissante Commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants, à Washington. « Je suis responsable. »

Les républicains attaquent Obama

Au-delà des problèmes d'accessibilité vécus par les consommateurs, les républicains affirment que les pépins informatiques du système d'assurance maladie sont une preuve de l'incapacité du gouvernement à gérer ce programme complexe.

L'héritage politique de Barack Obama dépend largement de la réussite de sa réforme ambitieuse du système de santé, mais jusqu'à maintenant, ce programme a été pour lui une source d'embarras. Les États-Unis sont le plus grand pays développé du monde dont les citoyens ne bénéficient pas d'un système de santé public.

Kathleen Sebelius témoignait au Congrès alors qu'une autre controverse couvait, après une vague d'avis d'annulation reçus par de petites entreprises et des individus qui souhaitent acheter leur propre assurance maladie. Selon les républicains, cela contredit l'une des promesses du président au sujet de la réforme, qui avait dit dès le départ que les Américains satisfaits de leur assurance pourraient la garder.

Ces annulations touchent une partie des 5 % d'Américains qui achètent leur assurance maladie dans le marché privé, et dont la couverture ne répond plus aux exigences de la nouvelle loi sur la santé.

De nouvelles questions émergent aussi sur la sécurité du site d'assurances du gouvernement. Une note interne obtenue par l'Associated Press montre que des responsables de l'administration se sont inquiétés du fait que le manque de tests représentait un important risque de sécurité pour le site.

La note, datée du 27 septembre et destinée à la directrice des programmes Medicare et Medicaid, affirme que le développeur du site n'a pas été en mesure de tester tous les contrôles de sécurité dans l'une des versions complètes du système. Les tests insuffisants « ont exposé un niveau d'incertitude qui peut être considéré comme un risque élevé », affirme le document.

« Vous avez accepté le risque au nom de chaque utilisateur [...] dont les informations financières personnelles ont été mises en danger », a lancé le républicain Mike Rogers à Mme Sebelius durant l'audience. « Amazon ne ferait jamais une chose pareille [...]. C'est complètement inacceptable. »

Le président Obama devait prononcer une allocution, mercredi après-midi à Boston, pour défendre sa réforme.

Associated Press

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.