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Canadiens emprisonnés en Russie : les familles demandent à Ottawa d'intervenir

Canadiens emprisonnés en Russie : les familles demandent à Ottawa d'intervenir

Les familles et les proches des deux activistes écologistes canadiens arrêtés en Russie, il y a plus d'un mois, demandent au gouvernement canadien de faire pression pour obtenir leur libération.

Les mères d'Alexandre Paul et de Paul Ruzycki se sont rendues sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer l'aide du gouvernement canadien dans le dossier. Appuyées par Greenpeace et Amnistie internationale, les mamans des deux Canadiens demandent au gouvernement d'intervenir comme il l'a fait pour les Canadiens John Greyson et Tarek Loubani incarcérés en Égypte à la fin de l'été.

En pleurs, la mère d'Alexandre Paul demande au gouvernement canadien de faire tout en son pouvoir afin que son fils et les autres détenus de Greenpeace soient libérés le plus rapidement possible. « Six semaines, c'est énorme... 23 heures sur 24 de détention par jour , dans une cellule, au froid », a décliné la mère d'Alexandre Paul, Nicole. « Je me demande comment il peut faire pour passer au travers de ça, a-t-elle poursuivi. Mais, Alexandre c'est un gars fort qui s'adapte facilement. »

Les proches des deux Canadiens demandent à leurs compatriotes d'écrire à leur député afin de presser le gouvernement d'agir.

À l'emploi de Greenpeace depuis 15 ans, Alexandre Paul, un Montréalais de 35 ans, a dénoncé ses conditions de détentions. Il déplore être isolé des 29 autres militants de Greenpeace et se retrouver dans la même cellule qu'un détenu qui ne parle pas anglais.

Les 30 militants de Greenpeace ont été arrêtés lors de l'arraisonnement de leur navire, l'Arctic Sunrise, le 18 septembre dernier. Ils tentaient d'escalader une plate-forme de forage pétrolier de la société russe Gazprom pour attirer l'attention sur les dangers de l'exploitation pétrolière dans l'océan Arctique.

D'abord accusés de piraterie, une accusation qui les aurait exposés à des peines de 15 ans de prison, les activistes sont maintenant accusés de « hooliganisme ». Ils encourent désormais des peines de 7 ans de prison.

Greenpeace soutient que ses militants n'ont rien fait de répréhensible et que les accusations sont disproportionnées avec les actes commis. L'organisme soutient également que les arrestations sont « illégitimes et illégales »

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