Même si plusieurs activités font relâche à l'Université Laval à l'occasion de la semaine de lecture, les membres du Syndicat des employés de soutien de l'Université Laval (SEUL) poursuivent tout de même leurs moyens de pression.
Comme ils l'avaient fait la semaine dernière, plusieurs dizaines de membres du SEUL ont manifesté lundi matin pendant une quinzaine de minutes, cette fois dans le pavillon Jean-Charles-Bonenfant.
Les employés de soutien, qui sont sans convention collective depuis mai 2011, disent vouloir se faire entendre par la partie patronale.
Après quatre séances de négociation jugées infructueuses en deux ans et demi, les employés de soutien ont rejeté unanimement les dernières offres patronales le 22 octobre dernier.
« Quatre rencontres en deux ans et demi. Il ne s'est absolument rien passé en deux ans et demi, aucun coup de téléphone depuis deux semaines. On ne sait pas ce que ça va prendre pour que cet employeur-là accepte de s'asseoir à la table », lance le conseiller syndical Éric Zubrzycki.
Les négociations entre les deux parties achoppent sur la question salariale et sur les régimes de retraite.