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Le PQ n'a pas besoin de code d'éthique, dit Marois

Le PQ n'a pas besoin de code d'éthique, dit Marois

Contrairement au Parti libéral du Québec (PLQ), le Parti québécois (PQ) n'a pas besoin de procéder à l'adoption d'un code d'éthique, a indiqué lundi Pauline Marois.

« Ça fait longtemps qu'on a des règles très serrées qui concernent l'éthique des députés et des membres du Parti québécois. C'est intégré à l'intérieur de nos règlements », a affirmé la première ministre en marge d'une annonce économique à Longueuil.

Mme Marois a ainsi décliné l'invitation lancée samedi par le chef libéral Philippe Couillard.

Ce dernier avait vanté les mérites du futur code d'éthique et de déontologie qui devrait être enchâssé à la constitution du PLQ au cours des prochains mois et encouragé les autres formations politiques à s'en inspirer.

Invitée à commenter les propos du président du PLQ, lequel a déclaré que le parti pourrait « perdre des amis » en se dotant de règles éthiques et déontologiques, Pauline Marois a lancé, sourire en coin, qu'elle trouvait « profondément triste » que l'adoption d'un code d'éthique puisse avoir cette conséquence.

« Si adopter un code d'éthique nous fait perdre des amis, c'est parce qu'on a de très mauvais amis généralement », a-t-elle laissé tomber.

En exhortant les libéraux à se rallier aux principes du code d'éthique et de déontologie, samedi, le président du PLQ, Saul Polo, avait dit être conscient que le parti pourrait « perdre des amis ». Plus tard, M. Polo a tenu à nuancer ses propos en disant qu'il avait employé une « figure de style ».

Élections complémentaires

Mme Marois a par ailleurs assuré qu'elle avait bel et bien l'intention de déclencher des élections complémentaires dans les circonscriptions de Viau et d'Outremont, et ce, au lendemain des élections municipales, qui se tiendront le 3 novembre au Québec.

Philippe Couillard avait mis en doute l'engagement de la première ministre à cet effet samedi dernier en conférence de presse, quelques heures après que Mme Marois eut annoncé qu'elle ne déclencherait pas d'élections générales d'ici la fin de l'année.

Mme Marois a de nouveau invité M. Couillard à déposer sa candidature dans l'une des deux circonscriptions montréalaises en plaidant que la place de son rival libéral était à l'Assemblée nationale.

« Le comté de Viau est un comté particulièrement intéressant pour lui, et, en plus, nous ne présenterons aucun candidat dans ce comté si M. Couillard veut bien se présenter à cette élection. Il me semble que c'est son devoir de le faire », a-t-elle affirmé aux journalistes à l'issue de son annonce économique.

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