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La culture à Montréal vue par... Denis Coderre

La culture à Montréal vue par... Denis Coderre

À l'approche des élections municipales, la journaliste Pasquale Harrison-Julien a rencontré quatre des candidats à la mairie de Montréal pour connaître leurs goûts et leurs idées en matière de culture. Dernier arrêt : Denis Coderre.

« La culture, c'est plus qu'une priorité, c'est notre identité. Alors on va travailler pour s'assurer de mettre tout ce qu'il faut en avant, mais de façon responsable. » Denis Coderre le répète plusieurs fois pendant l'entrevue : la culture doit être considérée comme un moteur pour l'économie montréalaise.

Ce que le candidat dit plusieurs fois aussi, c'est qu'il ne veut pas s'engager tout de suite à augmenter la part du budget de la Ville destinée à financer les projets culturels.

« Il faut être responsable. Je ne veux pas tomber dans la facilité et faire des promesses. Je préfère l'expression anglaise low expectations, high delivery [attentes basses, actions importantes] », explique l'ancien député fédéral.

Ce que Denis Coderre veut surtout faire pour le monde culturel, c'est améliorer son fonctionnement et favoriser l'implication du milieu des affaires.

« On a l'impression que le milieu fonctionne en silos, que chacun travaille de son côté sans se parler. J'ai l'impression qu'il faut changer la méthode de gouvernance et de financement », résume-t-il.

Ce cinéphile avoué estime avoir fait ses devoirs en matière de culture. Le propriétaire de plus de 3500 DVD répond souvent présent à des premières de films et de théâtre.

Il estime surtout être prêt à répondre aux besoins en ayant choisi de s'entourer de candidats qui ont évolué dans le milieu des arts.

Le comédien Sébastien Dhavernas se présente comme conseiller dans l'arrondissement de Verdun. Même objectif politique pour Manon Gauthier, l'ancienne directrice du Centre Segal des arts.

« L'avenir nous dira ce qu'il en est, mais les gens me reconnaissent pour ce que j'ai déjà livré comme marchandise », conclut Denis Coderre.

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