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Déraillement d'un train en Alberta : le feu brûle encore

Déraillement d'un train en Alberta : le feu brûle encore

L'incendie provoqué par le déraillement d'un train transportant du pétrole, à Gainford en Alberta, était toujours en cour au lendemain de l'accident.

Les pompiers ont décidé de laisser le feu s'éteindre avant d'intervenir.

Les inspecteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST) attendent également que les flammes soient complètement éteintes avant d'entamer leur enquête. Selon eux, l'incendie ne devrait pas provoquer de nouvelles explosions.

Le train de 13 wagons du Canadien National (CN) a déraillé samedi matin dans le village de Gainford, à 80 kilomètres à l'ouest d'Edmonton, forçant l'évacuation du secteur.

Sur les 13 wagons qui ont déraillé, 3 ont explosé. Ils contenaient du gaz de pétrole liquéfié, selon le BST.

Environ 55 membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont été dépêchés sur place pour travailler avec les équipes du Canadien National et du BST. Des équipes de pompiers des comtés Parkland et Yellowhead, ainsi que des experts techniques en matières dangereuses venus d'Edmonton, ont également été appelés en renfort.

Le Canadien National, qui avait inspecté la voie ferrée jeudi, promet d'assumer les coûts de l'accident et du nettoyage du site.

La centaine d'habitants du village de Gainford qui ont été évacués ne devraient pas réintégrer leurs demeures avant 2 ou 3 jours.

Précisions des autorités

Le CN a présenté ses excuses aux résidents de Gainford et promis d'assumer les coûts de l'accident et du nettoyage du site lors d'un point de presse auquel s'est jointe la ministre albertaine de l'Environnement, Diana McQueen, samedi soir.

Les autorités ont également souligné que la voie ferrée avait été inspectée en septembre et jeudi dernier sans qu'aucun problème ne soit détecté. La cause du déraillement demeure donc inconnue pour l'instant. Il semble que le train roulait à 35 km/h au moment du déraillement.

Le ministère de l'Environnement de l'Alberta a pour sa part indiqué qu'aucun plan d'eau n'avait été contaminé et que la qualité de l'air n'avait pas été compromise.

Greenpeace rejette la faute sur Ottawa

Alors qu'il est encore trop tôt pour estimer les dégâts causés par le déraillement, un porte-parole de Greenpeace Canada a déjà rejeté la faute sur le gouvernement de Stephen Harper, estimant qu'il avait mis en danger la vie des Canadiens.

« Ce type de désastre deviendra la norme au Canada à moins que le gouvernement fédéral ne prenne des mesures plus efficaces pour améliorer la sécurité du transport du pétrole », a déclaré Mike Hudema, porte-parole de l'organisme écologique.

« La vérité, c'est que le gouvernement Harper est tellement devenu la marionnette de l'industrie du pétrole qu'il a failli dans son devoir de protéger ses communautés et son environnement », ajoute-t-il.

L'accident n'est pas sans rappeler la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic, en Estrie, l'été dernier, qui a fait 47 victimes. Un train transportant du pétrole brut a déraillé dans la nuit du 5 au 6 juillet, provoquant une série de violentes explosions. La boule de feu a dévasté une partie du centre-ville.

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