Pris en otages par un groupe armé rebelle en Syrie pendant 17 mois, neuf Libanais chiites ont été libérés vendredi.
Il aura fallu le concours du Qatar, de la Turquie et du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour le dénouement de cette affaire, selon ce qu'a affirmé le premier ministre libanais Najib Mikati.
En mai 2012, 11 Libanais chiites revenaient d'un pèlerinage en Iran en passant par la Syrie, où ils ont été appréhendés et accusés par les rebelles d'être des membres du Hezbollah libanais, qui soutient le régime de Damas. Deux otages qui faisaient partie du groupe avaient été libérés quelques mois après leur enlèvement.
Les preneurs d'otages ont exigé la libération d'une centaine de femmes détenues par le régime syrien pour relâcher les otages libanais.
Damas a finalement répondu à l'exigence des rebelles et s'apprêterait à libérer les femmes détenues dans ses geôles, selon un responsable des services de sécurité libanais.
Par ailleurs, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a indiqué que les deux aviateurs turcs pris en otages au Liban, à la suite de l'enlèvement des Libanais en Syrie, seraient libérés prochainement.