Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les cols bleus écartent la possibilité d'une grève générale

Les cols bleus écartent la possibilité d'une grève générale

Malgré leur colère bien palpable à l'endroit de Régis Labeaume, les cols bleus de la Ville de Québec n'ont pas l'intention de déclencher une grève générale pour l'instant.

Les déclarations incendiaires du maire sortant sur les conditions de travail des employés municipaux durant la campagne électorale sont loin d'être passées inaperçues ces dernières semaines.

Les syndiqués refusent toutefois de se laisser emporter dans une grève qui ne « ferait que donner des munitions » à Régis Labeaume.

Réunis en assemblée générale, mercredi soir, environ 500 syndiqués ont assisté à une rencontre d'information pour faire le point sur les négociations et le dossier des régimes de retraite.

Le conseiller syndical, Eddy Jomphe, affirme que les cols bleus sont d'accord en majorité pour éviter une grève générale malgré l'attitude de « petite politique » de Régis Labeaume qui « ment à la population. »

Eddy Jomphe constate que plusieurs employés sont choqués par les propos du maire sortant à leur égard. « Il pousse la population à se révolter contre ses employés », déplore le conseiller syndical.

« Il joue la ligne dure, mais ça va seulement radicaliser encore plus les négociations. Et s'il veut la révolution, s'il continue comme ça il va l'avoir, mais pas celle qu'il souhaite. »

Après 24 séances de négociations, le syndicat a présenté une offre à la Ville le 21 juin et n'a jamais obtenu de réponse.

Régis Labeaume répète qu'il souhaite réduire la rémunération globale des employés municipaux de 6 %, augmenter les heures de travail et s'attaquer au déficit des régimes de retraite.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.