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Les républicains proposent une brève hausse du plafond de la dette

Les républicains proposent une brève hausse du plafond de la dette

Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a suggéré jeudi un relèvement « temporaire » du plafond de la dette, pour éviter un défaut de paiement, en échange de l'ouverture de négociations budgétaires.

M. Boehner et 17 autres représentants républicains de la Chambre ont rendez-vous en après-midi à la Maison-Blanche avec le président Barack Obama pour discuter du plafond de la dette et de la réouverture des administrations fédérales, partiellement fermées depuis le début du mois.

Déjà, le président Obama a réclamé la hausse du plafond de la dette, mais aussi la reprise des services fédéraux, avant d'entreprendre des discussions avec les républicains sur le budget 2014.

Le Congrès a une semaine pour voter et relever la limite légale de la dette, actuellement de 16 700 milliards de dollars. Au-delà du 17 octobre, le Trésor américain pourrait être incapable de respecter ses engagements financiers et se retrouver en défaut de paiement. Mardi, le président Obama affirmait que les États-Unis pourraient sombrer dans une profonde récession si ce scénario se concrétise.

« Ce que nous voulons, c'est offrir aujourd'hui au président la possibilité d'évoluer vers une augmentation momentanée du plafond de la dette, assortie d'un accord ouvrant la discussion sur le budget », a déclaré M. Boehner, après avoir présenté le projet aux parlementaires républicains jeudi.

D'après plusieurs élus, l'extension proposée par les républicains serait de six semaines, ce qui repousserait environ au 22 novembre la date butoir avant laquelle le Congrès devrait adopter un relèvement du plafond de la dette.

Jeudi matin, le secrétaire au Trésor, Jacob Lew, n'avait pas fermé la porte à un rehaussement à court terme du plafond de la dette dans le cadre d'une audition au Sénat. Toutefois, il a prévenu que la prolongation de l'impasse jusqu'à la dernière minute « pourrait être très dangereuse » pour l'économie.

Majoritaires à la Chambre des représentants, les républicains réclament notamment des concessions sur la réforme de la santé de Barack Obama, l'« Obamacare », avant de financer de nouveau les services fédéraux, ainsi que des réductions de dépenses.

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