Le chef du Parti au service des citoyens, Robert Bordeleau, a été le premier candidat à la mairie de Laval à réagir à l'intrusion de l'ex-maire Gilles Vaillancourt dans la course à la direction de la ville.
Robert Bordeleau n'a pas semblé du tout étonné de la tentative de Gilles Vaillancourt de s'immiscer dans la campagne électorale et soutient que l'ancien maire a tout intérêt à ce que quelqu'un lui soit redevable à l'hôtel de ville
« Ça ne m'étonne pas du tout. J'ai toujours dit que, d'une façon ou d'une autre, l'ex-administration se devait de conserver ou tenter de conserver une continuité pour protéger les secrets qui sont à l'intérieur de cet hôtel de ville là. J'en ai dénoncé beaucoup depuis 2006 et c'est peut-être pour ça qu'ils tentent de me mettre autant d'adversaires dans le chemin », a-t-il dit.
Marc Demers, le chef du Mouvement lavallois n'a pas non plus été étonné de l'intervention de l'ex-maire de Laval
« Je suis plus ou moins surpris, dans le sens qu'il n'y a rien à l'épreuve de M. Vaillancourt. Et le fait qu'il veuille aider mes adversaires pour éviter que je sois élu, je pense que c'est une suite logique aux relations tumultueuses qu'on a eues pendant de nombreuses années.
Le chef d'Action Laval, Jean-Claude Gobé, aurait aimé, lui, qu'on parle d'autre chose durant la campagne.
« Je trouve cela déplorable. Je trouve qu'en pleine campagne électorale, ce ne sont pas des choses qui sont très intéressantes. Je trouve ça dommage. Les vandidats en général, on a des programmes, des équipes, on a des choses à proposer aux Lavallois. Ça dérange l'attention des gens. Je ne trouve pas ça très positif comme situation ».
Selon un enregistrement dont Radio-Canada a obtenu copie, l'ex--maire de Laval, Gilles Vaillancourt, sur lequel pèsent notamment des accusations de gangstérisme, aurait offert son aide à au moins un candidat, Claire Lebel, chef d'Option Laval. Mme Le Bel, élue en 2009 sous la bannière du PRO des Lavallois de l'ex-maire Gilles Vaillancourt, siège comme indépendante depuis novembre dernier.